29 décembre 2012

Gauche 3e sur Droite 2e, pas corde.

Sous le sapin, cette année, il y avait Rallyman, le jeu de plateau.



J'espérais avoir également Zombicide pour mon anniversaire, mais en faisant les boutiques avec ma dame, grosse déception, le jeu n'est plus dispo dans le coin (et, si j'en crois le vendeur de l'Autre Monde, est épuisé chez l'éditeur, donc il faudra attendre une réimpression).

Alors, Rallyman, en deux mots, c'est un peu le pendant de Formule Dé dans le monde du rallye.  On peut difficilement éviter la comparaison entre les deux.

Rallyman est prévu pour un à quatre joueurs.  Mais, contrairement à FD, les interactions sont plutôt limitées (comme dans la réalité), et on peut presque dire que c'est un jeu solo pour quatre joueurs maximum.  Même si, évidemment, le fait d'avoir des adversaires pimente l'histoire plutôt que d'essayer de battre un chrono.

Par contre, on peut dire que le jeu est plus orienté réflexion que FD.  Bref, Rallyman est plus "intéressant", mais moins marrant.

L'extension "Dirt" ajoute encore quelques options de jeu, ce qui améliore encore les choses (je ne l'ai pas, mais ça paraît un bon investissement si on aime le jeu).

Contrairement à FD, pas besoin d'investir dans un paquet de circuits supplémentaires pour varier les plaisirs : une des forces du jeu, ce sont ses plateaux combinables un peu n'importe comment qui permettent une grande variété de tracés.

Un bon petit jeu, mais qui ne conviendra pas forcément à tous les publics.

24 décembre 2012

Knock ! Knock !

- Knock ! Knock ! 
- Who's there ? 
- Yule. 
- Yule who ? 
- Yule find out if you open the door.

Joyeux Noël à toutes et tous ;-)

19 novembre 2012

Quelle famille de barbares...

Pour ceux qui voulaient avoir des nouvelles de ma petite cousine, il faut aller voir par là.
Bon, c'est plus ou moins un billet à usage privé, mais si ça peut leur faire un peu de pub en plus...
Enjoy ;-)

14 novembre 2012

Figurines n°100

J'avais émis précédemment le souhait que ce numéro anniversaire marque sérieusement le coup.  Il n'en est malheureusement rien.  Si la revue est un peu plus épaisse que d'habitude (16 pages), on n'a rien de spécial à se mettre sous la dent, si ce n'est un concours dont le prix est une fig peinte par Guy Bibeyran et un article de rétrospective sur les 99 premiers numéros parus.  Y'a même pas un édito.

Bref, super déçu :-(

C'est un forgeron. Non, c'est un pirate.

Juste pour le plaisir  ;-)



02 novembre 2012

Wargames Soldiers & Strategy 63

Le dernier WSS a pour thème la guerre d'indépendance américaine. Pas trop ma tasse de thé, mais on y trouve des choses qui sortent un peu des sentiers battus : du Mousquets et Tomahawks, notamment.

On y trouve également une nouvelle adaptation de SAGA, à l'époque romaine, cette fois.

Et, une critique de Dux Britanniarum (à ne pas confondre avec Dux Bellorum), qui tient malheureusement sur une seule page.  Je pense que le jeu méritait franchement mieux comme traitement.  Surtout que l'autre DB avait été discuté plus largement ; son origine Osprey y serait-elle pour quelque chose ?  J'espère que non, car c'est déjà en partie pour ce genre de raisons que j'ai laissé tomber Wargames Illustrated.

Espérons qu'ils se rattraperont plus tard.

Sinon, un article intéressant, qui recoupe assez ma façon de penser, c'est celui de Richard Clarke (de Too Fat Lardies) sur les "points de contacts" du joueur avec la règle, qui se multiplient et qui éloignent le wargamer de son but principal : déployer une tactique ou une stratégie sur le terrain.  Malheureusement, s'il a le mérite d'exprimer clairement ce qui n'était jusque ici chez moi qu'un ressenti confus, il n'apporte aucune solution, ce qui laisse le lecteur un peu sur sa faim.

12 octobre 2012

I feel the passion rushing over me

Ca fait quelques jours que je n'arrive pas à me sortir cette musique de la tête.
Et donc, autant vous en faire profiter (ou vous casser les oreilles si vous n'aimez pas ça) ;-)


Je ne connaissais pas du tout, mais ça me branche tellement que je vais casser ma tirelire pour acheter l'album.

L'ami Imaginos va encore dire que son influence me fait faire des frais :-)

Alors, c'est vrai que c'est indirectement à partir d'une série de ses billets (celui-là, notamment) que j'ai découvert ça (d'habitude, j'écoute toujours les mêmes vieux trucs que j'écoutais il y a 25-30 ans).

Mais, je ne suis pas d'accord avec lui sur un point. 

Que Floor Jansen termine son interim avec Nightwish, puis qu'elle intègre Epica, pour nous donner un groupe à deux voix.  Imaginez les harmonies vocales possibles.  Mettez ça dans la qualité de son studio qu'on retrouve sur la vidéo ci-dessus. J'en rêve...

Mais qu'est-ce qui m'a donné cette idée saugrenue ?  Et bien, ceci :



It's a place where a wish will be granted  ;-)

22 septembre 2012

Re-Awakening

Un flash de mémoire vient de me ramener le souvenir de deux autres de mes rêves de cette nuit.

Le premier se passe pendant la guerre 40, et il s'agissait pour un petit groupe dont je faisais partie de prendre le contrôle d'une grue placée en haut d'une falaise et tenue par des Allemands afin de descendre une caisse en bas de la falaise.  A part la sentinelle assommée, je ne pense pas qu'il y ait eu la moindre violence.

Le deuxième commence par une sorte d'Odyssée ou de "donjon" dans une série de grottes.  Je penche plus pour l'Odyssée, car on est plutôt dans le cadre de l'antiquité.  Quand ma compagne et moi trouvons la sortie, nous débouchons hors d'une cave dans une rue.  En remontant la ruelle latérale d'une maison médiévale à colombages qui s'avère être un pub, je dis "nous approchons d'Oxford".  On entre.  C'est bondé.  Avec notamment tous mes potes passés et présents qui sont heureux de me revoir, car "ça fait deux ans qu'on ne t'a plus vu !" (allo, le psy ?).  En faisant le tour de l'établissement, je descends, seul, l'escalier intérieur menant au sous-sol, et je me retrouve à l'extérieur, sur une petite place, cette fois en plein moyen-âge.

Broken Dream

Contrairement à mon habitude (sauf en cas de changement d'heure), c'est le radio-réveil plutôt que mon horloge biologique qui m'a réveillé ce matin.  Interrompant brusquement le rêve en cours.

A ce moment-là, je me souvenais encore en avoir fait plusieurs, assez orientés "film".  Tout s'est évaporé depuis, sauf la fin du dernier.

Je ne sais plus trop les détails du début, c'est noyé dans le flou.  Je sais que nous étions trois agents que je qualifierais de "fédéraux", à la poursuite de deux suspects (un homme et une femme) qui nous avaient échappé de justesse à plusieurs reprises.  Mes deux coéquipiers étaient une femme blonde et un grand métis fringué comme s'il sortait tout droit d'un épisode de Starsky et Hutch.  Mon souvenir recommence à devenir précis au moment où nous sortons d'un appartement où nous avons interrogé une famille pour obtenir des informations dans notre enquête.  Nous nous remettons en route pour nous arrêter un peu plus loin, où une fausse poubelle en plastique nous attend sur le trottoir.  A l'intérieur, il y a un connecteur USB où je pluggue un stick mémoire qui va également me donner des infos.  Lorsque nous remontons en voiture, mon coéquipier monte devant à droite, en mettant les pieds sur le tableau de bord, je monte devant à gauche pour brancher le stick.  La fille, qui est derrière moi, conduit.

On est en train de décider de la façon de poursuivre notre enquête lorsque une voiture nous dépasse.  Les deux canailles que nous poursuivons sont à bord.  Nous les prenons en chasse jusqu'à une sorte de club où ils pénètrent.  La fille et moi entrons derrière eux pour procéder à leur arrestation (mon autre coéquipier a disparu à ce moment-là).  Directement, je m'aperçois que quelque chose cloche.  Leur visage sont ressemblants, mais pas ceux de nos suspects.  La fille porte des lunettes qui ne sont pas les bonnes.  On n'a pas le temps de vérifier, le personnel s'interpose.  Nous déclarons notre qualité d'agents.  On nous demande nos cartes.  Nous les produisons.  Une fille vérifie la mienne et me la rend en me disant que "le sexe ne correspond pas à la date de naissance".  Je la lui arrache des mains, incrédule.  La carte -manuscrite !- est de mon écriture, mais ce n'est pas moi qui ai écrit ça.  Les informations sont totalement farfelues.  On dirait plutôt la fiche que vous aurait demandée une astrologue pour faire votre thème astral qu'une carte officielle de représentant de l'ordre.  Bref, le chef de la sécurité débarque, nous demande nos armes.  Je sors la mienne, dégage le chargeur, le lui tend et rengaine l'arme.  Il me dit un truc du genre "qu'est-ce qui me prouve qu'il ne reste pas une balle dans la chambre ?".  Je ressors le pétard, tire la culasse en arrière, prouvant qu'aucune douille n'était engagée, la remet en place, rempoche le flingue.  Et le réveil sonne.

20 septembre 2012

Exteerrminaaate.... Wallet !!

La BBC met en vente des répliques à l'échelle 1:1 de Daleks de différentes "époques".
Le prix est...  d'une autre planète.

19 septembre 2012

Déception à l'horizon

A la Saint-Nicolas 2010, j'écrivais :

Mais vraiment, il faut que Moffat se reprenne, et fasse quelque chose d'original. Recycler les trucs qui ont bien marché, on ne peut pas faire ça éternellement.

Et voilà que je viens de voir qu'on nous annonce pour la prochaine saison de Doctor Who un épisode The Angels Take Manhattan.  Merde.  En plus du côté "recyclage déplorable de la bonne idée pour un one-shot qui fait flop en série", voilà qu'on semble bien parti pour aller se fourrer aux States comme Torchwood.  C'est quoi le problème avec Londres et Cardiff ?  (ou les Breacon Beacons si, vraiment, vous n'aimez pas les villes ?)

18 septembre 2012

Rencontre du troisième sexe

Ben oui, pas du troisième type, forcément.  Y'a un mec, une fille et le troisième, c'est l'alien.

Bref, qu'est-ce qu'ils fument chez Google/YouTube ?


Je viens donc de créer un "canal" YouTube pour "broadcaster myself".  Juste pour mettre une bête vidéo prise dans une démo de jeu vidéo, en fait.  Et, le moins qu'on puisse dire, c'est que leur paramétrage m'a bien fait rire.

Sinon, vu qu'on va me poser la question, le jeu, c'est RaceRoom Experience, une simulation de course automobile, sur laquelle je n'ai pas beaucoup d'infos jusque là.  Rien de révolutionnaire, je pense.  Le fait de n'avoir qu'une voiture et un circuit disponibles dans la démo permet au moins de ne pas se disperser.

Et je vous file la vidéo (Paf le mur !), comme ça, vous verrez que je ne suis ni le prochain Senna, ni le prochain Spielberg.




Edit: Pour Imaginos, une autre, avec le son (et sans le mur ;-) )

03 septembre 2012

Touche pas à mon Kindle

J'ai acheté un Kindle Touch.  Ca fait un bon mois que je l'utilise, et j'en suis super content.

Ok, c'était le résumé.  Le reste n'est que du bla-bla.  Si ça ne vous intéresse pas, vous pouvez en rester là :)

Ceux qui me connaissent savent que je hais les écrans tactiles.  Aller mettre ses gros doigts sur un écran souvent brillant, c'est du délire.  C'est forcément dégueulasse très vite.  J'ai dû récemment développer un SCADA tactile, et mes collègues qui me considèrent souvent comme un intégriste rétrograde ont bien dû avouer très vite que mes râleries sur le principe de base étaient fondées : l'écran "géant" tactile sur lequel tourne le bazar s'est vite retrouvé avec des îlots de gras sur les zones d'intéraction prévues.  Un smartphone ?  M'en parlez pas.  Une tablette ?  C'est un truc inutile pour gros fade désireux de surfer sur son sofa.  Déjà, je n'ai jamais compris qu'on fasse des téléphones portables avec le clavier et l'écran du côté où on va coller son oreille bien grasse.  Pourquoi les fabricants ne foutent-ils pas ça du côté "propre" ?  Ca me dépasse totalement.

Bref.  Je hais les écrans tactiles.  Pourquoi ai-je donc choisi de prendre un Kindle Touch plutôt qu'un (terminologie inventée) Kindle Keyboard ou un Kindle Joystick ?  Parce que la version avec clavier est une ancienne génération.  Parce que je ne me voyais pas taper des trucs avec le joystick/pad.  Et croyez-moi, quand il faut encoder le mot de passe du WiFi chez les gens paranos (chez moi, par exemple), avoir un clavier, même virtuel, ça aide.  Ce qui me permet de surmonter ma haine, c'est que l'écran est mat.  A moins de vraiment le vouloir, on ne s'aperçoit pas -trop- que l'écran est plein de traces.  Ca ne m'empêche pas de le nettoyer régulièrement.

Vous allez me dire, OK, mais je ne pige même pas pourquoi tu as acheté un Kindle.  Tu es plutôt le genre de mec qui préfère les "vrais" bouquins.  Ouais, c'est vrai.  En même temps, madame me dit depuis plus de dix ans que les plafonds vont tomber sous le poids.  Qu'elle ait raison ou non, j'en suis au point où je n'ai plus de place.  Du tout.  Avoir tous mes futurs bouquins dans un seul truc du format d'un bloc-notes, ça va me solutionner ça.

C'était l'argument au départ.

Mais il y en a d'autres.  Le bouquin qu'on a laissé ouvert à l'envers (oui, je sais, sacrilège, mais bon, des fois, y'a des urgences) et qui se referme en vous perdant la page, c'est fini.  La paresse de sortir son dico quand on tombe sur un mot de vocabulaire qu'on ne pige pas (surtout quand, comme moi, on lit énormément en VO), c'est fini.  Il suffit de mettre son gros doigt sur le mot qui coince, et en plus d'une nouvelle trace grasse, on a une fenêtre pop-up qui affiche presque instantanément l'entrée correspondante dans le dico de la bonne langue.  La fatigue dans les mains à cause d'un bouquin trop lourd ?  Connais plus.  On peut dés le départ puiser dans une fantastique collection de bouquins gratuits, comme la plupart des grands classiques, qui sont dans le domaine public.

C'est du moins la théorie.  Le dico, parfois, il ne trouve rien, ou il est décalé (il vous affiche la définition du troisième mot après celui que vous avez sélectionné, par exemple).  Parfois, on dérape sur la surface tactile, tournant d'un coup quelques centaines de pages, et c'est justement là que la fonction "retour" va bugguer. L'interface n'est pas toujours conviviale pour un intégriste rétrograde qui n'a jamais goûté aux "joies" du smartphone.  Enfin, les grands classiques passés à l'OCR n'ont pas tous été relus (c'est d'ailleurs parfois le cas pour certains qui sont payants) et on a des anomalies dans le texte.  Bref, ce n'est pas toujours rose. 

Mais, on se console vite fait, car le confort de lecture dont se vante Amazon est bien réel.  L'écran n'émet absolument aucune lumière.  Ca ne fatigue pas les yeux du tout.  Comme un vrai bouquin, pas question de lire dans le noir.  Comme déjà signalé, l'écran est presque totalement mat.  Rares (je n'ose pas dire "inexistants", mais je devrais sans doute) sont les reflets gênants.

Reste cette politique commerciale incompréhensible, où un Belge (ou un Luxembourgeois, ou un Suisse -il paraît d'ailleurs que c'est pire pour les Suisses-, etc...) peut s'acheter des bouquins sur amazon.fr, mais pas l'appareil.  Il faut ruser.  Du genre, profiter de ses vacances, ou se le faire livrer dans un point Kiala frontalier et se taper la route pour aller le chercher.  Il y a parfois aussi des incohérences dans les prix des bouquins, mais ça semble se résoudre petit à petit (il faut sans doute un peu de temps aux éditeurs pour s'y faire).

Je n'ai pas essayé les fonctionnalité annexes dont je n'ai rien à f...  C'est un livre, ce n'est pas une tablette.  D'ailleurs, la technologie de l'écran ne permet pas des animations (de défilement, par exemple) comme on retrouve sur ces engins.  En revanche, cet écran ne consomme que lorsque il modifie le contenu affiché.  Bref, la batterie dure longtemps (évidemment, vu l'usage que j'en fais, je suis nettement en-dessous des chiffres annoncés par Amazon, qui se base sur une utilisation d'une demi-heure par jour).

Sur quatre du R&D dans le bureau, on est trois à en avoir acheté un (le quatrième n'était pas convaincu par l'idée d'un écran de 800x600 en 16 niveaux de gris).  Et les deux autres sont aussi enchantés que moi.

02 septembre 2012

Dux contre Dux

Pour les distraits comme moi qui auraient allègrement mélangé les deux news, il y a deux nouvelles règles pour le contexte "Age of Arthur" :

13 août 2012

Figurines 99

J'ai reçu le Figurines de Août-Septembre-Octobre.  Et ça va tomber dans la catégorie "Scrogneugneu", car, je me demande, avec une telle cadence de parution, comment on peut avoir des bourdes de mise en page comme celles du reportage de Montrouge (photo à l'envers) ou de Gênes (numéros des légendes qui redémarrent à 1 au milieu du jeu de quilles ; heureusement qu'il n'y a aucune confusion possible).  Punaise, ils ont quand même le temps de vérifier avant d'envoyer chez l'imprimeur, non ?

J'espère que le prochain numéro qui portera le numéro 100 rattrapera le coup en fêtant dignement l'événement.

Et tant qu'à faire, ça pourrait être l'occasion de redémarrer une série de tutos de base de peinture (avant d'embrayer sur la sculpture ?).  Parce que, quand on voit le niveau de qualité de la rubrique "les photos des lecteurs", on sent que certains en ont vraiment besoin.

Côté jardin

Cette année encore, ma Dame et moi étions invités par un sponsor à une représentation privée en pré-ouverture du festival de théâtre de Spa.

Je redoutais que la pièce, Vieilles chansons maléfiques, ne soit pontifiante et barbante au possible.  N'en ayant jamais entendu parler avant d'avoir reçu l'invitation, je m'étais renseigné sur le net, où je n'avais trouvé que des résumés simplistes et souvent à côté de la plaque.  Certes, on est dans un cadre juifs, antisémitisme (encore que...  il y a des surprises), camps de concentration, une certaine Autriche, etc...  Mais s'il y a bien un message, il ne pèse pas sur ce bon divertissement où on passe avec bonheur du rire aux larmes.

Bref, une très bonne soirée, à part quelques longueurs parfois (et un voisin un peu sourd).  Les interprètes sont tout simplement fantastiques.  Tout à la fois comédiens, chanteurs, musiciens.  On imagine sans mal le travail qu'il doit y avoir là derrière.  A voir.

27 juillet 2012

What the hell... is that ?

Tant que j'en suis à parler de bagnoles, avez-vous déjà entendu parler de ce petit jouet d'un autre fabricant anglais bien connu des amateurs, Morgan ?


Un virage serré

Bahar a été viré de sa position chez Lotus depuis environ deux mois. C'est lui qui était à la source de la folie d'annonces à propos de futures voitures qui trahissaient l'esprit (à nouveau, sans jeu de mots) de la marque.

Apparemment, le nouveau directeur n'a pas du tout la même approche. Le moins qu'on puisse dire, c'est que c'est une bonne chose.

21 juillet 2012

Les Tigres vont au point d'eau

Un peu de pub...  "Tonton Alias" publie un supplément pour Tigres Volants.  C'est du jeu de rôle.
Suivez les hyperliens pour plus d'infos :-)
Moi, j'ai fait ma B.A. (avec plaisir et aussi curiosité de découvrir la chose).

09 juillet 2012

Le mystère de la chambre noire

Quand on regarde les règles de jeux les plus récentes, et notamment W&C, on voit que sur la plupart des photos, une partie des unités est en dehors de la zone de netteté.  Dans certains cas, on a essayé d'utiliser (de contourner ?) ça pour en faire une sorte de mise en scène.  Mais il faut bien avouer que la plupart du temps, ça fait surtout photo ratée parce que partiellement floue.

Soit que le photographe ne maîtrisait pas la technique photo (les rôles de l'ouverture et de la distance de prise de vue ; et accessoirement de la vitesse et de la lumière), soit qu'il avait atteint les limites de son matériel.

Et tout ça me rappelle que chez Rackham, ils n'étaient peut-être pas foutus de faire des règles de jeu qui tenaient un peu la route, mais au moins, ils faisaient leurs photos à la chambre technique.  Donc, avec un contrôle parfait de la profondeur de champ.  Et ça faisait quand même une sacré différence au final.

07 juillet 2012

Via Romana


Ce week-end, à Braives, c'est la fête romaine.  En espérant une météo un rien plus clémente.
Programme et infos pratiques sur le site Viae Romanae.

30 juin 2012

Against the Odds 35

ATO 35 - Boudicca the Warrior Queen
Lorsque j'ai laissé tomber Vae Victis, je pensais prendre un abonnement à une autre revue du même genre.  Against the Odds était parmi les candidats.  Je ne l'ai jamais pris, car je trouvais le prix franchement élevé.  Et puis, le numéro 35 a été annoncé.  Son thème était la révolte de Boudicca et des Iceni contre l'occupant romain.  Comme c'est un sujet qui m'intéresse, je me suis dit que c'était l'occasion de tester.

Et donc, j'ai reçu la bête.  D'abord, c'est dans une fine boîte en plastique.  Le wargame inclus a des pions cartonnés.  Il y a des dés.  Bref, à part une bonne boîte cartonnée, on est devant un vrai wargame, et pas un truc à monter et à couper comme dans VV.  Dommage que la règle et la revue ne soient pas dans des livrets séparés.

Le sommaire est un peu varié, mais pas mal d'articles tournent autour du thème, de près ou de loin.  La révolte de Boudicca, bien sûr.  Les révoltes contre les Romains en général.  L'occupation de la Grande-Bretagne par les Romains, depuis le premier trip de Jules jusqu'à leur départ définitif.  Un article sur la mystérieuse légion IX, qui contient aussi une description de l'équipement du légionnaire (bien que ça soit limité au haut empire).
Le texte est généralement clair, abordable et intéressant.  Quand on connait bien la période, ça peut parfois paraître un peu trop généraliste, mais sinon, ça me paraît plutôt bien équilibré.

Le jeu en lui-même est une réédition d'un jeu de Richard Berg publié chez West End Games : Druid.  La carte est superbe.  Les pions sont très bien.  Les cartes à jouer ne sont pas illustrées, et donc, font un peu moches (et vides) par rapport au restant, c'est dommage.  La règle, qui est disponible en PDF sur le site, n'est pas exempte de quelques incohérences.  Je n'y ai pas joué, donc je ne peux rien en dire de plus.

La couverture est tirée d'une série de photos d'un certain Chonastock.  La photo est sympa, même si la demoiselle fait un peu jeune pour le personnage qu'elle est supposée représenter.

Pacifique ? C'est vite dit...

The Japanese Navy is a different story—they know what they are doing. They have Yamamoto. They have torpedoes that actually explode when they strike their targets, in stark contrast to the American models which do nothing but scratch the paint of the Japanese ships and then sink apologetically.
Neal Stephenson - Cryptonomicon

Je me suis rendu compte il y a quelques semaines qu'une extension pour Silent War, jeu évoqué en  ces lieux il y a quelques années, était disponible : IJN, Imperial Japanese Navy.

Pour rappel, Silent War est un jeu solo où le joueur manipule des sous-marins US lors de la guerre du Pacifique durant la seconde guerre mondiale.  Le jeu est parfois frustrant (pas de rencontre lors des patrouilles, ou bien torpilles inefficaces au début du conflit, comme le reflète la citation ci-dessus), parfois répétitif, mais il ne manque pas de charme.

IJN ne corrige pas ces problèmes, qui sont en fait le reflet de la réalité historique.

Ce qu'il apporte, c'est d'abord une précision qui n'existait pas avant concernant les cibles.  Dans le jeu de base, à part les navires les plus emblématiques, on n'a affaire qu'à des "génériques".  Avec IJN, les navires ennemis sont nommés.  Cela est fait en transformant la "pêche" des convois rencontrés en un niveau d'indirection qui indique dans quelle pile on va puiser les navires nommés ensuite.  On conserve donc les probabilités du jeu de base, et on obtient un résultat moins "impersonnel" (à défaut d'un terme plus approprié) dans la composition finale du convoi.  Le seul problème que je vois avec ça, c'est qu'un navire nommé peut apparaître à plusieurs endroits différents en très peu de temps.

Quelques règles accompagnent évidemment cet ajout.  Quand un "nommé" est coulé, il est retiré pour de bon de la partie.  Quand il est endommagé, il disparaît pour un certain nombre de tours, le temps d'être remis en état.  Des règles optionnelles permettent d'affiner cette durée.  Par exemple, si le joueur a bien mis à mal la capacité de transport de matières premières de l'ennemi, les temps de réparations augmentent.

Enfin, des règles introduites dans Steel Wolves, la version "Atlantique" du jeu, ont été ajoutées ici, de même que quelques règles supplémentaires, pas très nombreuses.

En bref, pour une petite vingtaine d'euros, on a deux planches de pions, un petit livret de règles, et une aide de jeu qui remplace sa petite soeur de la boîte de base.  Ca mène l'addition totale à un beau paquet.  Mais si vous avez acheté le jeu à sa sortie, c'est l'occasion de le ramener sur la table.
Sinon, c'est bon à savoir, le jeu de base coûte 25€ de moins aujourd'hui qu'à sa sortie.

29 juin 2012

Les jolies colonies de vacances

WSS 61 - Building European empires abroad
Le dernier Wargames, Soldiers & Strategy, numéroté 61, a pour thème les guerres coloniales.  Pas trop ma cup of tea, mais il y a néanmoins des choses intéressantes, avec une première (en tout cas, c'est la première que je vois) adaptation du système SAGA.  Cette règle va-t-elle devenir un autre jeu "template", comme l'a été le Seigneur des Anneaux en son temps ?

Il y a une interview de l'auteur de la première nouvelle règle chez Osprey, Dux Bellorum, qui a pour thème le, euh...  arthurien historique.  Ca pourrait être intéressant (elle met l'accent sur le leadership, paraît-il) mais c'est une règle qui se joue à l'unité plutôt qu'à la figurine.  Pas trop mon truc.  Et l'auteur avoue d'ailleurs qu'il joue de préférence en 15mm.
Il y a quelques options pour prendre des libertés avec l'histoire pour ceux qui voudraient jouer plutôt façon Bernard Cornwell, auteur d'une célèbre Warlord Chronicles Trilogy que j'ai déjà évoquée précédemment.  Dommage pour les illustrations Osprey, mais j'en resterai à mon Age of Arthur pour WAB.

Un autre article sympa est celui sur "la guerre de Troie en 90 min", avec interventions divines, etc...
Un jeu dont les auteurs étaient aussi partis sur l'idée d'une adaptation de SAGA, mais qui sont finalement partis dans une autre direction.  Matos à photocopier dans la revue (tout comme les plateaux de l'adaptation SAGA citée précédemment).

Une comparaison de règles WWII (Flames of War, Kampfgruppe Normandy et I ain't been shot mom!).  Sachant que le deuxième a disparu corps et âme avec Warhammer Historical, ça réduit le choix.  En ce qui me concerne, pour ce conflit, je trouve que rien ne vaut un bon vieux wargame où on pousse des bouts de carton sur une grille hexagonale.  Mais chacun son truc.

Pas mal de trucs sur le 15mm en général.

Et, enfin, des critiques rapides, entre autres, de Fureur Nordique pour SAGA et Dark Ages pour CoE.

Examen en statistiques

Il y a un peu plus d'un an, j'avais laissé un billet qui parlait des stats de ce blog.

Pas grand chose n'a changé (enfin, si, la fréquentation est nettement en hausse, merci à vous), mais un de mes messages récent vient de chambouler la hiérarchie des recherches qui amènent ici.

Le grand favori, et de loin, bien que je ne m'explique toujours pas trop pourquoi, reste le pilotage de planeurs radio-commandés, et à la simulation informatique de cette activité (que je ne pratique plus depuis un bout de temps, même s'il m'arrive encore de lorgner sur un park-flyer de temps en temps).

Ensuite, on a les recherches autour de "Bataille pour MacRagge", visiblement aidées par le bon ranking que Google donne dans les images à ma figurine du lieutenant Machin, échoué sur cette planète.

Pas loin derrière, il y a "Geralt de Riv" et cie, qui me ramènent du monde.

La grande nouveauté, quand même encore en retrait derrière tout ça, c'est... un mot tout bête : Krostons !  Et là, je suis carrément le cul par terre !

On signalera aussi que Delphine Agnello, m'aura ramené un visiteur.  Comme quoi, je devrais sans doute parler un peu plus des VIP ;-)

Et bien sûr, ce texte va sans doute piper un peu plus le succès de ces recherches.  Damned !

24 juin 2012

Salon AMC, le reportage photo

Tout est dans le titre, les photos sont par là, et ne sont pas de moi.
Bonne visite virtuelle de l'expo.

23 juin 2012

Salon AMC vite fait

Vite fait, le billet.  Mais aussi le salon, qui m'a l'air méchamment en perte de vitesse :'(

Le chapiteau dans la cour cette année a pourtant l'avantage de donner un éclairage général et diffus qui convient très bien aux pièces des clubs exposants.  Il s'y trouvait justement le stand des Fêlés de Ransart, et comme Delphine Agnello était disponible, j'en ai profité pour lui toucher un mot de la lumière dans leur propre salle de concours, sur laquelle je râle chaque année ;-).  C'était pour ainsi dire le seul club à présenter de la figurine (ils devraient amener plus de pièces, à mon avis).  Il y avait dans une autre salle  un gars qui avait également quelques très belles pièces, dont un buste de chevalier templier Young Miniatures (celui qui ressemble à Sean Connery) superbe.

Bref, si vous êtes dans le coin, allez faire une petite visite à l'IPES de Huy, ça fera plaisir aux membres organisateurs.  Et si vous êtes plutôt fana de maquettes, vous y trouverez certainement votre compte.

Ca me fait néanmoins un peu peur pour la suite, car, si le salon diminue, les vendeurs (déjà moins nombreux cette année) et les exposants ne viendront plus, ce qui ne fera qu'amplifier le problème.

Bref, j'ai un peu l'impression de tirer sur l'ambulance, et ça ne me fait pas plaisir :-(

15 juin 2012

Vraiment hors-concours...

Un peu de pub.  Samedi 23 juin, c'est le retour de l'expo du Amay Modèles Club.

Toujours avec sa bourse d'échange, mais il a perdu son concours (qui avait dû être annulé la dernière fois faute de combattants).  C'est vraiment dommage :-(

Comme d'habitude, c'est à l'IPES de Huy.


Agrandir le plan
Expo AMC à Huy, samedi 23/06/12 de 9h à 17h


Onirique quand c'est drôle

Histoire de faire un peu de concurrence à l'ami Imaginos...

Je ne rêve en général que de trucs dans le présent, et s'il y a souvent des épisodes tordus qu'on pourrait qualifier de fantastiques (mais c'est le propre des rêves, n'est-ce pas ?), ce n'est jamais fantastique dans le sens "heroic fantasy".

Mais récemment, j'ai fait un rêve où j'envoyais un mail contenant une vidéo à l'une de mes collègues.  Peu après, le téléphone sonne.  Elle ne sait pas lire la vidéo.  Arrivé dans son bureau (rien à voir avec le lieu réel, cependant), j'essaie de régler le problème.  Je vous passe les détails, mais j'ai longtemps cherché avant de me rendre compte que la platine à partir de laquelle elle lisait le vinyle censé contenir la vidéo n'était pas branchée sur la chaîne que j'essayais de règler, mais sur l'autre, celle qui était dans le coin.

Et la nuit dernière, un truc qui démarre (le début est un peu flou, cependant) alors que je cherche à m'enfuir d'une ville médiévale qui est le siège d'une bataille.  Je passe discrètement de cours en terrasses, et finis par arriver à un passage étroit d'où sortent une maître(sse ?) d'armes et son apprenti.  Ils sont vêtus d'une façon qui n'est pas sans me rappeler les Krostons.  Ils sont armés de tromblons et de grenades à mèches.  La dame ordonne à son jeune (13-14 ans) apprenti de m'envoyer ad patres.  Suit une scène de grand guignol où le boulet de son tromblon (une petite dizaine de centimètres de diamètre quand même, pas mal pour une pétoire !) est projeté à peine à quelques mètres et arrive en roulant à mes pieds après quelques rebonds.  Suivent quelques grenades qui n'ont pas beaucoup plus de succès.  J'avance alors sur le gamin, et lui arrache son arsenal des mains.  Son mentor se décide alors à passer à l'action, mais perd d'abord beaucoup de temps à traîter son compagnon d'incapable.  J'ai donc le temps de l'attraper.  Elle se débat, une lame sort du talon de sa botte qu'elle m'envoie en ruant.  L'ayant vu, je coince au vol la lame sous mon propre talon (quels réflexes ce Vaken !) et la soulève d'un coup, ce qui a comme résultat de la déchausser (quelle force ce Vaken !).  Le morveu en profite pour essayer de me neutraliser en traître, mais je l'ai vu, et tente de lui expliquer qu'il ferait mieux de retourner dans sa ferme, avec ses parents, plutôt que de suivre cette bonne femme.  Et que même s'il arrivait à la sauver, il n'aurait sûrement droit à aucuns remerciements, mais à une bonne engueulade.  Il fait mine de battre en retraite, mais je ne suis pas dupe.
J'embarque alors mon paquet sous le bras.  ((ici, l'idée de fuir de la ville fait place à autre chose)) Je pénètre alors par une entrée dérobée dans mon repère, en m'assurant que le gamin ne me surveille pas.  Une fois à l'intérieur, j'attache l'énervée et la débarrasse de la demi-douzaine de machins pointus qu'elle me mettrait certainement volontiers entre deux côtes.  Et je mets en route la vidéo-surveillance.  Comme je m'y attendais, l'apprenti est en train de chercher où j'ai bien pu passer avec mon colis.  En voyant les images à l'écran, ma prisonnière m'accuse de sorcellerie.  Et là, je me dis, qu'effectivement, toute technologie suffisamment avancée pourrait passer pour de la magie.  J'essaie donc de lui expliquer que ce qu'elle voit est en fait "l'image d'une sorte de périscope projetée sur un verre dépoli".  Ce qui n'a pas l'air de la convaincre des masses.  Elle croit bon d'ajouter que je peux la torturer, qu'elle ne dira rien.

C'est à mon réveil, que je me suis dit que j'aurais dû la faire parler.  Car, ça ne m'a pas frappé dans le feu de l'action, mais pourquoi diable ces deux-là en avaient-ils après moi ?

28 mai 2012

Et qu'est-ce qu'on fait maintenant ?

La mort de WHH, et donc de WAB (au moins commercialement) est l'occasion de refaire un tour des trois dernières règles 28mm parues.

Avant tout, quelques considérations :

Qui dit que WAB est mort ?  Si j'en crois Stuart Mc Corquodale, GW n'a jamais voulu vendre WHH.  On peut donc supposer que l'histoire s'arrête donc bien là, malheureusement.

Pourquoi ne prendre en compte que CoE, W&C et HC pour la succession ?
Des règles comme Impetus, AdG, FoG... existent déjà depuis un moment, mais aucune n'a franchement pris (en tout cas, aucune n'a retenu mon attention).

Donc, pour récapituler, voici mon avis très personnel :

Hail Caesar semble avoir son petit succès dans certains cercles.  Je ne comprends pas du tout pourquoi.  En ce qui me concerne, ça ne mérite même pas vraiment le qualificatif de règle.  C'est imprécis, incomplet, bordélique et j'en passe.  Ca aurait dû être publié comme une série d'articles dans un magazine (d'ailleurs les rapports de bataille à la fin, ont tout l'air d'une collection d'articles ; et l'un d'entre eux a été utilisé tel quel dans WI).

Clash of Empires est mon choix personnel.  L'autre jour, j'y cherchais un truc, et je me suis fait la réflexion, en regardant la table des matières, qu'à la limite elle pourrait bien servir de feuille de référence.  La règle n'est pas parfaite, loin s'en faut, mais elle est jouable sans s'arracher les cheveux et on y trouve ce qu'on cherche sans y perdre deux heures.

War & Conquest, la petite dernière (ben oui, Rob Broom, c'est un peu le lapin blanc : toujours en retard), est entre les deux.  Il y a de bonnes idées, notamment le truc des 3D6 dont on en retient deux selon la configuration (les plus hauts scores, les plus bas ou les extrêmes), et dont la presse s'est déjà fait l'écho.  Il y a aussi l'ordre de jeu qui peut changer d'un tour à l'autre.  Mais en fait c'est parce que la règle est un hybride de WAB et du seigneur des anneaux (ou LotHS/LotOW, si vous préférez).  Côté mauvaises nouvelles, les héros sont bien présents.  Autant je trouve ça super dans Saga, autant dans un jeu avec unités, c'est la-men-table !  Enfin, pour l'organisation de la règle, en la lisant, on a l'impression d'un bordel effroyable.  On dirait qu'il n'y a que des exceptions et des cas particuliers.  Le lecteur se voit renvoyé sans cesse à d'autres pages (qui ont le mérite d'être précisées, ce qui est quand même nettement mieux que dans HC, où on est régulièrement invité à aller voir "plus loin" ou "avant").  Déclarez une charge sur une unité qui peut faire du tir en masse, et ça démarre un nouveau jeu qui tient du livre dont vous êtes le héros (si vous faites ceci, aller au numéro 42, sinon, allez au numéro 135).  Et puis, le Jack Nicholson de la couverture, j'ai vraiment du mal (au départ, je voulais faire un billet intitulé "Shining Captain", mais bon, personne n'aurait compris, pas vrai ?).

Bref, si vous jouez à WAB et que vous ne vous êtes pas encore fait d'opinion sur les autres, je vous invite à vous trouver une copie de Clash of Empires et à essayer cette règle qui mérite qu'on s'y attarde.

24 mai 2012

Warhammer Historical, c'est de l'histoire ancienne

Je viens de l'apprendre en visitant leur site : Warhammer Historical, c'est fini.
Merci Games Workshop, merci Forgeworld.  Ca valait bien la peine...
:-(

31 mars 2012

Fureur Nordique

Commençons par le point positif.  Les dés Scots sont vraiment très beaux.


Pour ce qui est du supplément lui-même, j'ai été nettement moins épaté que pour le bouquin de base.

D'abord, c'est bourré de typos.  Ca fait nettement moins pro du coup, même si la présentation est toujours très bonne (mais bon, le look, c'est agréable, certes, mais c'est juste la cerise sur le gâteau).

Ensuite, bien qu'on nous assure que de nombreux tests assurent l'équilibre avec les factions du livre de base, je ne peux m'empêcher de penser qu'elles font un peu Gros Bill (ça sera à vérifier éventuellement en pratique).  Elles sont présentées comme des factions "pour joueurs expérimentés".  Mais contrairement au livre de base, on donne des indications sur les combos possibles.  Le joueur expérimenté avait-il besoin de ce guide du gros bleu à destination du Gros Bill ?

En résumé, on a cette fois :
  • les Anglo-Saxons, qui trouvent leur force dans des unités de plus de 10 figurines ;
  • les Bretons, spécialisés en tir et troupes montées ;
  • les Jomsvikings, qui introduisent la notion de colère (je dirais bien que c'est une sorte de fatigue à l'envers ; ce n'est pas exact, mais ça donne une idée du truc) ;
  • les Scots, de préférence armés de lances longues.
Les trois premières de ces factions partagent les dés déjà existants.  La quatrième utilise les jolis dés dans la photo ci-dessus.

Enfin, un scénario un peu particulier (avec des alliances variables) pour quatre joueurs. J'aurais bien aimé voir cette partie un peu plus étoffée.

18 pages de contenu effectif.  14€.

Non, je ne suis pas "furieux".  Du tout.  Mais un peu déçu, ça oui...

29 mars 2012

Un barbu, c'est un barbu...

Mais trois barbus, c'est des Vikings.

Après une première invasion, en voici deux autres.

D'abord, je viens de recevoir Fureur Nordique, le premier supplément pour Saga.
Avec notamment des Jomsvikings, qui introduisent un nouvel élément, la Colère (pourquoi pas "fureur nordique" ?  ça m'échappe un peu), qui peut croître en cours de partie (il y a des niveaux de 1 à 6 présents sur la carte d'activation).  Ne m'en demandez pas plus pour l'instant, j'ai pas encore lu.  Mais ça ne saurait tarder, et ça devrait aller vite, puisque le bouquin ne fait que 24 pages, couvertures comprises (et dont une de pub).  Ca me fera une petite pause dans ma lecture de W&C, qui n'avance guère (c'est pas la folle passion, il faut dire, mais je reviendrai là-dessus une fois que je l'aurai finie).

Ensuite, on attend, "incessamment sous peu", le supplément Dark Ages pour Clash of Empires.
Celui là, j'avoue, je l'attends impatiemment.

Bref, avec le printemps, la glace doit fondre au nord, je ne vois rien d'autre qui expliquerait cet arrivage de drakkars.

23 mars 2012

J'ai testé pour vous... Euh, non, pour moi ;)

L'Elise Club Racer (c'est une Lotus, si ça vous avait échappé).

Avec le "Comfort pack", il est vrai.  Ce pack remet à peu près tout ce qui avait été enlevé dans ce modèle pour gagner du poids : une batterie standard, la radio et ses HP (les aimants et les bobines, c'est lourd), la mousse d'insonorisation, les tapis de sol, le pose-pieds côté passager (indispensable !  par ailleurs, faites-moi plaisir, évitez d'exploiter le potentiel de cette bagnole avec un gosse à bord : trop petits, ils n'ont rien pour s'accrocher, et la force centrifuge, ça peut vite devenir dangereux pour un corps mal soutenu), et on a remis une suspension "standard".

En gros, équipée de la sorte, la différence avec une Elise "normale", c'est des sièges dépouillés, le bouton "mode sport", les jantes et peut-être la capote (pas pu voir, j'étais cheveux au vent).  Et les couleurs disponibles.  Ah oui, et le prix.  Encore qu'on se rapproche fort de celui d'une Elise 1.6 de base une fois tout ça remis en place.

Donc, on a des sièges qui sont recouverts d'une mousse ultra-fine, uniquement aux endroits stratégiques.  Déjà sur une Elise normale, les avis sont partagés.  Certains la disent confortable, d'autres pénible.  En ce qui me concerne, j'ai l'impression que les sièges ont été taillés sur mesure pour moi (taille moyenne, corpulence mince, jambes un peu courtes pour ma taille totale).  Je la trouve donc étonnamment confortable par rapport à ce à quoi on pourrait s'attendre.  Mais j'imagine bien que des gaillards avec une morphologie différente ont tous les problèmes du monde.  Il faut dire que le seul réglage du siège, c'est de coulisser d'avant en arrière.  Et donc, malgré le garnissage des sièges minimaliste, pas de souci pour moi (pas de longs trajets à mon actif, cependant).

Le mode "sport" ne m'a pas convaincu.  Je n'ai vu aucune différence avec le mode "normal".
NB: il faut dire que depuis, j'ai appris que ça met l'ESP en mode intermédiaire, au lieu d'influer sur les performances moteurs comme on me l'avait dit quand j'ai pris le volant de cette voiture.

Pour le reste, c'était mon premier contact avec la nouvelle génération d'Elise.  La boîte six vitesses est tout à fait correcte (malgré quelques "clonk-clonk" occasionnels qui n'influent pas sur le passage des rapports).  L'instrumentation digitale est illisible en plein soleil.  Tant qu'on est dans ce registre, les pare-soleil (ce n'est pas neuf) sont ridicules et inutiles.  Le petit volant Momo (sans direction assistée, rappelons-le) n'est dur que si on est vraiment à très basse vitesse.  Les commandes de phares sont mal placées.  Le repose-pied du conducteur est un peu juste à mon goût.  Le pédalier me convient bien.  Les clignoteurs n'ont pas de "clic-clac" associé (gestion électronique sans relais ?) : il faut regarder les loupiotes... qu'on ne voit pas au soleil, donc ;).  Les vitres sont électriques, les rétroviseurs manuels (sans tiges de rappel à l'intérieur, donc on fait comme au bon vieux temps).  Le compteur monte à 300, mais la bagnole fait 200 max.  Le moteur de 134 chevaux permet des accélérations bluffantes, mais le couple n'est pas au rendez-vous.  Ne comptez pas relancer de manière foudroyante à 2,000 tours en cinquième.  La voiture est discrète en ville si on reste dans une plage de régimes civilisée (elle se trahit quand on lâche les gaz pour se laisser aller dans une descente par exemple).  Par contre, le petit 1600 sait parfaitement rugir quand on monte vers la zone rouge du compte-tour (enfin, zone rouge virtuelle, car il n'y a pas de rouge du tout sur le cadran).  Le vent est bien présent dans l'habitacle quand on passe le 100 km/h (et on y est très vite !).

Sinon, autant tordre le cou à une autre idée reçue, tant que j'y suis : on entend souvent dire que la voiture communique tellement bien avec son conducteur qu'on peut savoir si la bestiole sur laquelle on vient de passer était un insecte ou une araignée car on a senti le nombre de pattes.  C'est évidemment exagéré, mais ça reflète une certaine réalité.  Ce que la plupart des gens s'imaginent en entendant ça, c'est que la suspension ne fait aucun cadeau à l'anatomie des occupants.  C'est faux.  Si la voiture communique ce genre d'info, c'est par le volant.  La colonne vertébrale ne sera pas réduite en poudre pour la cause.  Si on peut prendre la suspension en défaut, c'est sur un freinage très appuyé sur un revêtement de mauvaise qualité.  Dans ce cas, la voiture donne l'impression de sautiller de l'avant (c'est d'ailleurs un des rares cas où on n'a pas l'impression qu'elle est vissée sur la route).

Tant qu'on est sur le chapitre du freinage : ça freine très fort.  Il faut se méfier des gugusses qui essayent de vous coller au cul avec leur Audi (et il y en a...).  On n'arrête pas une bagnole de 1,800 kg comme une de 900 kg, bien équipée question freins, de surcroit.

L'accès à bord cause des problèmes à pas mal de monde, je n'ai pas de souci non plus de ce côté.  Les gens se compliquent souvent la vie.  Il suffit d'entrer comme dans une voiture normale, et de lever la deuxième gambette suffisamment haut pour passer le seuil de porte ensuite.  Pour sortir, il suffit de se soulever un peu en s'appuyant sur le dossier pour avoir le derrière plus haut que le seuil et on sort sans difficulté.  La hauteur d'assise nuit par contre à la visibilité de trois quarts avant (en tout cas à proximité de la voiture).  Pas à cause des montants de pare-brise, mais des ailes.

Le coffre, placé derrière le moteur, est juste assez grand pour ranger la capote.

C'est un joli jouet.  Père Noël, Saint-Nicolas, pensez à moi :-)

17 mars 2012

War & Conquest, premières impressions

J'ai reçu W&C.  Je ne l'ai pas encore lu.  Juste survolé.  Mais je peux déjà donner quelques impressions.

Tout d'abord, c'est une autre branche de WAB, comme CoE, et c'est donc à lui que je le comparerai  dans le futur (puisque HC est une règle "unités", du genre 10-15mm, mais présentée comme une règle 28mm). Et aussi, parce que j'ai fait l'impasse sur WAB 2.0.

Qualité perçue du livre : comme HC, c'est-à-dire meilleure que CoE.

J'ai déjà repéré un certain nombres de typos et de trucs bizarres, qui donnent l'impression que le bouquin n'a pas été relu.  Ou plus probablement, connaissant le côté bordélique/lunatique de Rob Broom, on a oublié de corriger les erreurs signalées par les relecteurs.

Dans les trucs bizarres, pour donner un exemple, le bouquin démarre un peu comme s'il était prévu pour le débutant total.  Arrivé dans la section sur les manoeuvres, on nous explique pour chacune d'entre elle, en quoi elle consiste (une définition), et comment on procède pour la réaliser (une règle de jeu).  Arrivé dans le  changement de formation (la plus compliquée, en somme), on ne dit même pas ce que c'est.  Plus fort, le résumé du premier chapitre résume... des trucs qui n'ont été dits nulle part !

La couverture avec son personnage "super-héroïque" faisait craindre le maintien des personnages hors-normes de WAB.  Cela a été démenti ici et là.  Mais dans la présentation, on retrouve un gaillard avec un profil genre "chef orque sur sanglier avec pique à cochons".  Donc, on n'y échappe pas totalement.

A noter que ce perso et d'autres exemples de profils sont présentés sous forme de persona (en analyse informatique ou en marketing, par exemple, c'est une personne fictive qui représente un groupe cible).  Je me suis dit que les listes d'armées seraient présentées sous cette forme, mais ce n'est pas le cas.

Enfin, en parlant de listes d'armées, c'est la première règle parmi celles venues du Royaume-Uni l'année passée qui n'utilise pas le couple EIR vs. barbares à la base.  De manière assez prévisible, les listes choisies représentent les préférences de Rob, et la gamme de figurines vendues par sa boîte.
Des listes "Early Imperial Roman" et "Warband armies" sont disponibles sur le groupe Yahoo! de la règle.

Bref, à suivre pour quand j'aurai un peu plus de temps libre.

09 mars 2012

Invasion Viking

Le dernier numéro en date de Wargames Soldiers & Strategy (le 59) est envahi de Vikings.  Chouette !

On y parle aussi de Saga.  Qui l'eut cru ?  même si la campagne présentée est plutôt prévue pour WAB.
Petite parenthèse pour dire qu'il y avait aussi un compte-rendu de partie Saga dans le Vae Victis n°102.

Et Guy Bowers présente War & Conquest (le jeu de Rob Broom).  Sa conclusion est qu'il pourrait bien préférer cette règle à WAB.  Sachant que c'est un grand défenseur de ce dernier (et aussi l'auteur du supplément Siege and Conquest), ce n'est pas rien.  Bref, il a réussi à me convaincre de me procurer W&C.  Ce n'était pourtant pas le moment, vu la faiblesse de l'Euro face à la Livre Sterling.  Tant pis, on ne vit qu'une fois...

Pas encore fini la lecture de la revue, même si ça fait un bout de temps qu'elle est arrivée, car mon emploi du temps est bien rempli pour le moment. Mais tout ce que j'ai lu jusque ici était vraiment pas mal.  Je vais donc poursuivre l'expérience, et laisser tomber Wargames Illustrated, dont l'offre de réabonnement vient d'arriver (me proposant pourtant cette fois 14 numéros au prix de 12, au lieu d'une boîte de figs dont je n'ai souvent que faire).

04 mars 2012

That Ain't a Shepherd

Histoire de finir de boucher les trous laissés dans Firefly/Serenity, je me suis procuré les trois albums regroupant les comics parus sur le sujet.
  1. Those Left Behind (en couverture souple représentant Inara et Mal).
  2. Better Days and Other Stories (couverture cartonnée, avec Kaylee, Inara et River).
  3. The Shepherd's Tale (couverture cartonnée, avec Derrial Book).



La qualité graphique est inégale (ne vous laissez pas leurrer par les couvertures).  Les personnages sont parfois bien représentés, parfois ils sont méconnaissables (Mal n'est dessiné qu'une seule fois de façon convaincante à mon humble avis).

Les deux premiers albums content principalement des histoires supplémentaires de l'équipage entier, qui se déroulent entre la fin de la série et le début du film.
Spoiler : Une exception est l'hommage rendu à Wash et qui se déroule forcément après le film.
(sélectionnez le texte pour y voir  plus clair si vous le voulez).

Le troisième album est entièrement consacré, comme son nom l'indique, à lever le voile sur l'histoire de Derrial Book.

Autant le dire tout de suite, le seul qui présente un intérêt est le dernier.  Le graphisme n'est sans doute pas le plus attrayant du lot, mais c'est le seul qui apporte quelque chose à l'histoire.

Les deux autres décrivent des aventures franchement superflues, constituées de resucées des épisodes de la série pour un bon paquet de dialogues.  Et certaines me semblent complètement dénaturer les personnages.  Bref, loin d'être indispensables...

22 février 2012

I found Serenity

Ca y est, j'ai reçu et visionné Serenity, le film qui fait suite à la série Firefly.  J'en attendais peut-être trop, car au final, même si c'est tout à fait honnête, j'ai été quelque peu déçu.

Un certain laps de temps s'est écoulé entre la fin de la série et le film.
Inara a quitté le vaisseau (mais c'était annoncé dans le dernier épisode de la série), de même que le berger, qui était un de mes personnages préférés.

Il y a des différences de look notable au niveau du vaisseau.  Le visage de l'actrice qui incarne Kaylee a aussi un peu changé, ce qui lui donne un air moins innocent.  Il y a d'ailleurs quelques modifications subtiles mais qu'on peut difficilement ignorer dans le caractère de chacun des personnages.  Le capitaine me paraît beaucoup plus sombre, par exemple.
Les effets spéciaux sont traités différemment, et sont, m'a-t-il semblé, moins réalistes que dans la série.

L'histoire en elle-même apporte des réponses à certaines questions, mais en pose d'autres, notamment à propos de Book, encore une fois (son histoire est éludée d'un "I wasn't born a shepherd").

Au final, je qualifierais Serenity de film d'action hollywoodien. Qui manque peut-être de subtilités plus présentes dans la série.  Ca se confirme d'ailleurs quand on regarde les scènes coupées, dont beaucoup sont celles d'Inara, ce qui est en partie justifié par le fait que les moments de romantisme n'avaient pas leur place au sein de l'action.  Enfin, le motif de toute la poursuite de River par l'alliance me paraît aussi finalement très léger.  On se console en dégustant les dialogues, souvent savoureux.


15 février 2012

They stopped Early...

J'arrive quelques années en retard, c'est sûr...

Poussé par les commentaires récurrents sur le blog d'Imaginos, je me suis procuré la série Firefly en DVD. En confiance. Sans même essayer d'en savoir plus avant. Et je ne le regrette pas.



Je me suis visionné l'ensemble, à peu près en mode no-life. Bon, évidemment, ça a été stoppé prématurément au milieu de la première saison, donc, je n'ai pas été totalement déraisonnable ;-)

Mon premier réflexe serait de dire que c'est un western SF. C'est aussi plus ou moins la seule chose que je reproche à la série. Quelle que soit la planète où l'équipage du Serenity débarque, ou presque, on a l'impression d'arriver au far-west. C'est totalement assumé. Même les flingues futuristes ont le look de six-coups ou de Winchester. On a aussi droit à l'attaque du train et tout le bazar... Mais j'aurais préféré plus de variété.
Mon autre réserve concerne les effets spéciaux parfois un peu cheap (voir, par exemple, la horde de chevaux effrayés par le rase-mottes du Serenity à la fin du générique ; cherchez l'erreur).

Fred, je comprends pourquoi tu es fan. On n'est pas dans un super vaisseau. Il n'y a pas de droïdes dans tous les coins. Il n'y a même pas d'aliens. Chaque épisode pourrait être un scénario de jeu de rôle. Traveller conviendrait parfaitement, c'est sûr. L'équipage n'a rien de glorieux. Une bonne bande de PJ.

Je crois aussi comprendre pourquoi la série a été annulée. Neuf personnages dont on pourrait presque dire qu'ils sont tous principaux. Chacun a son histoire, ses motivations, ses petits secrets... Peut-être était-ce trop compliqué pour le téléspectateur US moyen ? En effet, la série se mérite, comme tu me l'as si bien dit. Le pilote introduit tout le monde et une grande partie du contexte en 90 minutes. Mais ça se calme ensuite.

J'ai donc commandé le film Serenity, qui, je l'espère, apportera des réponses aux questions laissées en suspens. Que veut-on à River ? S'en sortira-t-elle ? Qui exactement est Book ? Inara et Mal trouveront-ils ce qu'ils cherchent ? etc...

Burn the land, and boil the sea, 
You can't take the sky from me.

28 janvier 2012

Ransart au sec

Météo totalement opposée à celle de la dernière fois, qui m'avait cloué à la maison.  Le ciel était bleu lorsque je suis parti, même si c'était totalement bouché en arrivant à Charleroi
NB: l'année passée, je me suis aperçu le lendemain que j'avais laissé passer la date :/

Malheureusement, mon emploi du temps était un peu serré.  Avec trois heures devant moi et deux heures de route, j'ai fait l'expo au pas de course.

Le bâtiment principal pour les clubs participants

Et, pas de chance, je suis arrivé alors que les juges étaient à l'oeuvre sur les pièces de concours, et que cette salle était particulièrement encombrée.  Ce sont mes deux grosses critiques (récurrentes) envers ce salon : il est victime de son succès (trop de monde), et les pièces sont présentées sans aucun éclairage spécifique.
La salle du concours et les juges à l'oeuvre

Je n'ai donc pas pu voir toutes les pièces en concours :'(
J'ai fait l'impasse sur tout le modélisme "char" et "voiture".

L'espace réservé à la bourse était encore plus rempli que d'habitude (et miracle, je suis revenu les mains vides ! (enfin, disons que je n'ai rien acheté dans les serres ^^)).  Etonnamment, il y avait moyen de circuler et de chiner sans trop de soucis là-bas.

La grande salle des serres réservée à la bourse ; mais le couloir d'accès est déjà bien garni de vendeurs

La légion était venue faire son shopping :)

EDIT : Plein de photos sur le site de l'AMC.

05 janvier 2012

J'ai testé sans limite pour vous

Il y a un mois, j'ai acheté Test Drive Unlimited 2.  Depuis, j'ai passé un temps inavouable sur ce jeu.  Qui, pourtant, n'est pas exempt de défauts.

Les PNJ roulent toujours lentement au milieu de la route
Les PJ se reconnaissent à leur niveau indiqué à côté du nom
C'est un "MMOR" (jeu de course massivement multi-joueurs en ligne), développé en France et distribué par Atari.  Oui.  Sauf que...  Au départ, on vous demande de créer un profil pour votre personnage.  On a le choix entre un profil "hors-ligne" et un profil "en ligne".  Ce qui n'est pas clair du tout, car l'interface utilisateur semble suggérer le contraire, c'est que ce choix est ferme et définitif.  Une fois qu'on a choisi un profil hors-ligne, pas question de le modifier par la suite pour passer au jeu en ligne.  Quand on s'en aperçoit alors qu'on a déjà progressé de façon non négligeable dans le jeu, la perspective de tout recommencer ne fait pas forcément plaisir.  Bref, autant le savoir.  D'autant qu'une bonne partie du contenu du jeu est inacessible à partir d'un profil hors-ligne.

Ce qui rend ce jeu différent des dizaines d'autres jeux de bagnoles, c'est qu'il va bien au-delà du sempiternel cycle "tour de qualif/course" qui caractérise le genre.  La campagne solo est certes composée d'une série de championnats (le "Solar Crown", qui regroupe des courses d'ancêtres, des courses sur asphalte et des courses de 4x4), mais ça ne se limite pas à ça.  On peut se balader à sa guise sur les deux îles du jeu (Ibiza et Hawaï).  En tout cas, en voiture (il y a bien des lieux où on est piéton, mais c'est assez limité).  Il y a, si on veut conserver le vocabulaire des autres MMO, des quêtes.  Elles sont malheureusement assez répétitives, et la cinématique qui les accompagne est toujours la même par type de quête.  C'est parfois limite ridicule, quand la quête s'appelle "Conduisez-moi à mon cours de musique" et que l'auto-stoppeuse qu'on prend en charge vous dit, comme toutes les autres, "je suis vraiment fatiguée de marcher, tu peux me ramener chez moi, s'il-te-plaît ?".  Les voix ont souvent été critiquées dans ce que j'ai pu lire sur le net.  Et pourtant, le type qu'il faut conduire à ses rendez-vous est vraiment énervant.  C'est tellement bien fait qu'on a envie de le jeter dehors à coup de pompes dans le train.  Dommage que parfois, son rendez-vous urgent, c'est en rase campagne où il n'y a absolument rien.  En effet, on cherche parfois la logique. 
Une élégante vous demande de la ramener à la maison
Quand cette auto-stoppeuse citée précédemment vous dit "aie, je me suis cassé un ongle", c'est bien marrant.  Mais parfois, c'est après une collision frontale avec un camion qui a laissé le poids-lourd en pièces sur le bord de la route (par contre, votre bagnole se contentera toujours de quelques grattes dans la peinture).  Il y a parfois des pénalités pour une conduite de mauvaise qualité, mais généralement, il vaut mieux faire une collision avec un autre véhicule que de mordre un peu sur l'herbe du bas-côté.

Le jeu comporte des niveaux, comme un MMORPG, sauf qu'ils sont distribués par plusieurs catégories d'actions.  On peut parfois prendre deux niveaux d'un coup. En gagnant une coupe par exemple.  On reçoit des points d'expérience en course (ding! un niveau).  Et on gagne la voiture offerte en prix, donc on reçoit des points d'expérience en collection (ding! un autre niveau).
"Votre voiture est prête, mademoiselle"
Et oui, mon avatar est une fille...
Ces niveaux n'apportent pourtant pas de nouvelles compétences à votre personnage comme dans un MMO classique.  Ca vous donne droit à de meilleures améliorations pour vos voitures, à de nouvelles tenues chez les marchands de vêtements, de nouvelles coiffures, etc...  Un autre aspect du jeu, qui plaira aux fashion victims, c'est en effet qu'on peut jouer à la poupée barbie avec son avatar :-)

Le jeu est tout à fait accessible à un joueur occasionnel (on est très loin d'une simulation), et si on bloque sur quelque chose, il y a toujours autre chose à faire.  Ce qui est addictif, c'est que terminer une action permet souvent d'enchaîner sur une autre.  Vous conduisez le bolide d'une milliardaire à l'entretien, et une fois sur place, votre "détecteur de métal" vous indique qu'il y a une épave de bagnole à récupérer dans le coin.  De là, vous voyez qu'un peu plus loin, il y a un cliché à prendre pour remplir les objectifs (jeu de mot !) que vous a donnés le photographe.  Etc... 
L'aéroport permet de passer d'une île à l'autre
Et il n'y a pas d'abonnement à payer, contrairement à beaucoup de MMO.

Le jeu occupe une niche intéressante, au risque de déplaire aux fanas de jeux de voitures (trop facile), tout comme aux habitués des MMO (pas assez de variété, pas de vraies quêtes de groupe, pas de scénario d'aventure, un côté social somme toute assez limité, etc...).
Bref, l'idée est bonne, mais aurait pu être mieux exploitée.  Comme Atari a viré la moitié du studio de développement, il risque malheureusement de ne pas y avoir de version 3 qui permettrait d'évoluer dans ce sens.


Une grille de départ en pole

A l'arrivée, sans une égratignure ;-)

Cette icône indique l'entrée de la coupe finale

La toute dernière course du Solar Crown fait le tour de "Hawaï".
Heureusement, elles ne sont pas toutes aussi longues.

400 km/h sous la pluie en Bugatti Veyron

Et les conséquences...

La victoire finale rapporte une Ariel Atom en plus d'un paquet de pognon.
La conduire dans cette tenue n'est pas une bonne idée...


Après ça, on peut rentrer se reposer à la maison...