22 septembre 2012

Broken Dream

Contrairement à mon habitude (sauf en cas de changement d'heure), c'est le radio-réveil plutôt que mon horloge biologique qui m'a réveillé ce matin.  Interrompant brusquement le rêve en cours.

A ce moment-là, je me souvenais encore en avoir fait plusieurs, assez orientés "film".  Tout s'est évaporé depuis, sauf la fin du dernier.

Je ne sais plus trop les détails du début, c'est noyé dans le flou.  Je sais que nous étions trois agents que je qualifierais de "fédéraux", à la poursuite de deux suspects (un homme et une femme) qui nous avaient échappé de justesse à plusieurs reprises.  Mes deux coéquipiers étaient une femme blonde et un grand métis fringué comme s'il sortait tout droit d'un épisode de Starsky et Hutch.  Mon souvenir recommence à devenir précis au moment où nous sortons d'un appartement où nous avons interrogé une famille pour obtenir des informations dans notre enquête.  Nous nous remettons en route pour nous arrêter un peu plus loin, où une fausse poubelle en plastique nous attend sur le trottoir.  A l'intérieur, il y a un connecteur USB où je pluggue un stick mémoire qui va également me donner des infos.  Lorsque nous remontons en voiture, mon coéquipier monte devant à droite, en mettant les pieds sur le tableau de bord, je monte devant à gauche pour brancher le stick.  La fille, qui est derrière moi, conduit.

On est en train de décider de la façon de poursuivre notre enquête lorsque une voiture nous dépasse.  Les deux canailles que nous poursuivons sont à bord.  Nous les prenons en chasse jusqu'à une sorte de club où ils pénètrent.  La fille et moi entrons derrière eux pour procéder à leur arrestation (mon autre coéquipier a disparu à ce moment-là).  Directement, je m'aperçois que quelque chose cloche.  Leur visage sont ressemblants, mais pas ceux de nos suspects.  La fille porte des lunettes qui ne sont pas les bonnes.  On n'a pas le temps de vérifier, le personnel s'interpose.  Nous déclarons notre qualité d'agents.  On nous demande nos cartes.  Nous les produisons.  Une fille vérifie la mienne et me la rend en me disant que "le sexe ne correspond pas à la date de naissance".  Je la lui arrache des mains, incrédule.  La carte -manuscrite !- est de mon écriture, mais ce n'est pas moi qui ai écrit ça.  Les informations sont totalement farfelues.  On dirait plutôt la fiche que vous aurait demandée une astrologue pour faire votre thème astral qu'une carte officielle de représentant de l'ordre.  Bref, le chef de la sécurité débarque, nous demande nos armes.  Je sors la mienne, dégage le chargeur, le lui tend et rengaine l'arme.  Il me dit un truc du genre "qu'est-ce qui me prouve qu'il ne reste pas une balle dans la chambre ?".  Je ressors le pétard, tire la culasse en arrière, prouvant qu'aucune douille n'était engagée, la remet en place, rempoche le flingue.  Et le réveil sonne.

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