19 novembre 2013

Pirate fondu...

...et remoulé chez Ares Mythologic :


Je pense qu'on peut dire qu'il n'y a aucune confusion possible, c'est bien Jack le déboussolé qu'ils nous présentent en 70mm (dans leur section historique, pourquoi pas ?).  J'ai dans l'idée que cette figurine trouvera beaucoup d'amateurs ;-)

13 novembre 2013

"Trente !" - Amaranthe

Cette année, avec les citrouilles qui sont en perte de vitesse, les commerces sont depuis deux semaines au moins à l'heure de la Saint-Nicolas et, dans certains cas, on se demande même si l'autre barbu du Pôle Nord ne va pas le doubler et arriver avant.

Bref, c'est tout doucement le moment de commencer à faire sa liste de courses pour les cadeaux.  Si vous êtes en manque d'inspiration, voici mes coups de cœur de l'année.  Peut-être que ça vous inspirera.

En jeux de plateau

Dans les faciles d'accès, il y a eu The Island, une remise au goût du jour d'un jeu plus ancien.  On a des meeples (des petits bonshommes) explorateurs qui doivent s'échapper d'une île qui s'effondre dans la mer avant qu'une éruption volcanique fasse tout péter.  En gros, on déplace un ou plusieurs meeples (à terre, en bateau ou à la nage), on retire une tuile côtière de l'île (par ordre, d'abord les plages, puis les plaines, puis la montagne), de préférence sous les pieds d'un adversaire, puis on déplace une bestiole (requin, baleine ou serpent de mer) déterminée par un jet de dé.  Les requins bouffent les nageurs, les baleines retournent les bateaux et les serpents de mer bouffent tout.  Les tuiles servent également de cartes à jouer : soit elles sont à jouer immédiatement ("oh, un requin apparaît justement à l'endroit où tu viens de tomber à l'eau"), soit elles sont à mettre de côté.  Ces dernières se répartissent en deux catégories : celles à jouer au début de son tour ("un dauphin vient donner un coup de pouce à mon nageur" -façon de parler, bien sûr, si les dauphins avaient des pouces, ils seraient peut-être plus évolués que nous-) et celles à jouer en réaction à l'action d'un autre joueur ("et non, ton requin ne vient pas me bouffer, il s'est noyé").  Celui qui gagne est celui qui sauve le plus de points de meeples (qui ont une valeur "secrète" planquée en dessous, comme à la pêche aux canards).
Bien marrant et pas très long.  Seul inconvénient, si le jeu est annoncé pour 2 à 4 joueurs, je pense qu'on peut dire que c'est un jeu pour quatre uniquement.

Dans les plus poussés, je ne vais pas m'étendre encore une fois sur mon coup de cœur du siècle : KeyFlower.  Je vous renvoie à mes billets précédents.  Et celui-là marche bien à deux, contrairement à ce qu'on pourrait croire.

A l'inverse, la déception (d'autant plus grande que je l'ai attendu un bout de temps) de l'année aura été Zombicide, trop prévisible et répétitif à mon goût.

En bouquins

Là, facile, il n'y a pas vraiment photo, ma meilleure lecture de l'année a été The Cuckoo's Calling, de Robert Galbraith (un pseudo de J. K. Rowling si vous avez raté l'affaire).  Et il vient juste de sortir en français, sous le titre L'appel du coucou.

En figurines d'art

Je ne vais pas faire un choix final, mais j'ai bien aimé la série des filles Steampunk chez Scale 75.  A noter que contrairement à ce qui est dit dans le dernier numéro de Figurines, elles sont quatre et non trois.  J'ai l'impression qu'ils ont raté Amelia Steam.

En wargames avec figurines

J'ai bien aimé Dux Britanniarum, de chez Too Fat Lardies.  C'est de l'escarmouche avec des règles de campagne dans la "période arthurienne" (les Romano-bretons qui font face aux invasions de Saxons, pour résumer).  Rien à voir avec un énième dérivé du système LOTR de GW, cependant.
Par certains côtés (l'activation avec les cartes et les chefs), le jeu n'est pas sans me rappeler Combat Commander (un wargame tactique sur carte). Mais, bon, c'est peut-être moi.

En wargames carton

J'en ai acheté quelques-uns cette année, mais aucun récent, et je n'ai joué à aucun d'entre eux jusque ici.  Bref, passons.

En jeux vidéos

Ca ne fera pas un bon conseil cadeau, mais bon...

J'ai passé (perdu, disons-le carrément) pas mal de temps sur RaceRoom Racing Experience (qui est gratuit à la base, mais avec des contenus payants).  Zandvoort et l'Hungaroring sont sans doute les deux achats à conseiller.  En passant, ils sont fous chez SimBin : ils ont sorti Zolder, mais pas Francorchamps.  Bref, de deux circuits belges, ils ont publié celui qui ne présente aucun intérêt et laissé passer celui qui est connu mondialement.

Le pire, c'est que le jeu ne progresse plus.  Il n'y a toujours pas de course à proprement parler.  On ne sait faire que des essais chronométrés.  Bref, à part les fondus de trajectoires dans mon genre, ça ne va pas intéresser grand monde.

En musique ?

Euh... Joker !