28 mai 2011

Free to P(l)ay 3

Après Lord of the Rings Online et Pirates of the Burning Seas, c'est au tour de Age of Conan (test dans un précédent billet) de passer en mode F2P (Free To Play) cet été.

Capture d'écran
J'ai réinstallé le jeu suite à l'insistance de Kath (auprès de laquelle je m'excuse de l'avoir ignorée tout à l'heure : plus l'habitude), et Vaken, ainsi revenu des enfers va repartir un peu sur les routes et les flots (j'ai toujours ma clé à activer, pour 30 jours de jeu hors de la zone de début).

J'ai créé un assassin stygien afin de me remettre un peu les mécanismes de jeu dans les pattes, et j'ai pu constater, d'une part, qu'il n'y avait plus grand monde dans la zone de début, et d'autre part, que mes problèmes d'anti-alias et de DX10 ont disparu par rapport à mon test précédent. Par contre, bien que mon système soit nettement au-dessus des recommandations, impossible de jouer en mode élevé, ça rame totalement dans le quartier des commerçants de Tortage.

27 mai 2011

Savent plus quoi inventer...

Le Monopoly se décline désormais aussi en version galactique et temporelle. On ne sait plus quoi inventer.
Malheureusement, je doute que ce nouveau skin rende en quoi que ce soit ce jeu plus intéressant.
Monopoly Doctor Who(Vu sur le blog d'Imaginos)

25 mai 2011

Bien vu !

Le théâtre national de Belgique fait sa pub sous le slogan "Tous nos spectacles sont en 3D".

17 mai 2011

Chef-d'oeuvre de spatio-gare ?

Edition spéciale pour Imaginos ;-)

Petite Kro de la trilogie de Gurvan, évoquée dans un précédent billet.

C'est un roman en trois volumes (Sergent-pilote Gurvan, Gurvan: les premières victoires, Officier-pilote Gurvan) de P.-J. Hérault paru il y a un quart de siècle dans la collection Anticipation des éditions Fleuve Noir.

Le contexte est minimaliste : quarante ans auparavant, des vaisseaux de la Terre ont rencontré des vaisseaux inconnus. Plutôt que de se faire le bisou, ils ont échangé des missiles. La guerre fait rage depuis. Pour ne pas se laisser déborder, Terre a lancé le plan "surpopulation", qui consiste à élever et préparer des combattants nés en cuve. Ces jeunes gens sont conçus à partir de matériel génétique sélectionné de sorte à leur permettre d'assurer de manière optimale le rôle qui leur a été assigné dés avant leur naissance.

On retrouve Gurvan, un pilote d'intercepteur, au moment où il intègre son porteur, l'équivalent d'un porte-avions futuriste (un peu plus que ça, puisqu'il emporte aussi des troupes et du matériel de débarquement destiné à la conquête de planètes). On va ensuite suivre notre gaillard au long de sa carrière (on pourrait presque dire de sa formation). Depuis ses débuts désabusés alors qu'il manque totalement de confiance en lui et attend stoïquement le jour de sa mort (les statistiques ne lui donnent pas une espérance de vie très longue), jusqu'au moment où il deviendra le meilleur pilote de la flotte.

C'est un peu papy Boyington, avec des amitiés pas forcément viriles, la découverte de ses sentiments (interdits par le règlement) pour Dji, une autre pilote. Des dogfights, des prouesses de vol (je soupçonne Hérault d'être pilote lui-même, car un autre de ses romans, Le dernier pilote, nous conte les mésaventures post-apocalyptiques d'un pilote privé) et quelques escapades au sol forcées. Tout est axé sur les personnages, et le contexte n'est vraiment qu'un prétexte.

Ca a certainement été écrit en vitesse (d'où le qualificatif de roman de gare), il y a pas mal de trucs qui seraient gênants si l'histoire n'était pas aussi passionnante. Ca se lit aussi très vite. Mais les personnages sont attachants (même si parfois un peu bidons). C'est un truc que je relis régulièrement, alors que la plupart de ma collection Fleuve Noir dort dans des caisses au grenier.

16 mai 2011

C'est toi le gros et moi le petit

Histoire d'apporter quelques renforts à mes vikings, je viens d'acheter une boîte de "Viking Hirdmen" en plastique de chez Gripping Beast.

Figurines côte à côteSur la photo, on a deux vikings Foundry en cours de peinture et un Gripping Beast au milieu.

Il n'est peut-être pas inutile de préciser que les gaillards sont montés sur des socles de 25mm de côté.

Le GB est un peu fluet à côté de ses camarades (celui de gauche a un physique "standard", celui de droite est un peu plus court sur pattes que les autres, mais avec un bedon assez impressionnant).

Sinon, comparaison de tailles mise à part, la boîte permet de monter 44 bonshommes. Les armements fournis permettent de nombreux choix. Ici, le qualificatif de "multi-poses" n'est pas usurpé. Mais cela se traduit malheureusement parfois par de nombreuses pièces : le gaillard ci-dessus a des bras indépendants, ce qui rend le positionnement de l'arme un peu délicat.

Les physiques sont cependant tous standards. Il n'y en a aucun qui sorte du lot, comme le petit gros ici ou le géant qui avait fait l'objet de précédents billets (1) (2).

Par contre, le prix est évidemment tout à fait imbattable.

14 mai 2011

Guerre civile dans l'Empire ?

Il y a un truc un peu bizarre avec Hail Caesar.
Rick Priestley fait le support du jeu exclusivement via le groupe Yahoo! Les questions posées sur le forum de Warlord Games ne semblent pas retenir son attention.
Je viens donc d'avoir une réponse ferme et définitive (puisque venant de l'auteur) mais surtout indirecte à une question que j'ai posée sur le forum car quelqu'un a posé la même question sur le groupe Yahoo!. Et comme les deux réponses reçues de joueurs sur le forum étaient contradictoires, alors qu'il s'agit d'un point fondamental de la règle, ça finit d'enterrer pour moi toute envie de jouer Hail Caesar. Ce n'est pas moi qui ai mal lu ou mal compris, c'est la règle qui est sujette à confusion.
Allez hop, sur l'étagère, qu'on n'en parle plus.

05 mai 2011

Cadeau d'abonnement WI

Si comme moi votre abonnement à Wargames Illustrated est arrivé à terme, il est bon de savoir qu'en se réabonnant à partir du site, on peut choisir des cadeaux différents de ceux proposés dans le courrier de rappel.

Et que, contrairement à l'année passée, le choix d'une boîte pour Flames of War ne génère plus des frais de port supplémentaires (ce qui était un comble vu que la revue appartient maintenant à Battlefront). Par contre, leur site d'e-commerce est vraiment pénible.

Et oui, malgré mes râleries régulières sur WI, j'ai encore re-signé pour un an :-)

04 mai 2011

Quand on parle du loup...

Rob Broom vient juste de publier un document sur la liste Yahoo! de War & Conquest (sa règle à sortir à l'été).

Il y précise qu'il n'a pas voulu refaire WAB, et donne quelques mécanismes de jeu.

Entre autres, la séquence ne sera pas forcément en A-B, A-B, etc...
Mais pourrait être A-B, B-A, etc... (notez que ça en fait une excellente règle pour rejouer Waterloo *lève les yeux au ciel*).

Il y aura trois types de formation comme dans CoE.

Pour les fuites de troupes (et les poursuites), on jetera 3D6 pour déterminer la distance parcourue. La cavalerie gardera les deux scores les plus élevés. L'infanterie les deux plus mauvais. Les unités légères le plus haut et le plus bas. C'est con, mais il fallait y penser.

Ca n'est pas encore ça qui va nous permettre de savoir ce qu'on peut attendre du jeu, mais au moins, on voit que ça vit.

Le vrai vainqueur

Suite de mes considérations sur Hail Caesar (dont j'ai terminé la lecture) et surtout Clash of Empires (j'arrive au bout, ayant pris une petite pause pour relire la trilogie de Gurvan, chef-d'oeuvre de la littérature de spatio-gare).

Si HC est arrivé le premier, au bout du compte, en n'ayant encore joué aucune des deux règles, si on me proposait une partie avec un de ces deux systèmes là maintenant, je choisirais CoE sans hésiter. Le vrai vainqueur est donc Clash of Empires.

Clash of Empires, ça ne perturbera aucun joueur de WAB. Il y a d'énormes similitudes. CoE passe au système métrique et fait sauter les derniers reliquats de Warhammer, tels que les persos puissants, les musiciens et les bannières. Les unités seront sans doute plus larges et moins profondes.

Dans CoE, on joue donc "à la figurine" (HC étant orienté unité, et me fait en fait penser à d'autres règles prévues pour des échelles plus petites). Les unités sont soit en formation, soit en formation serrée, soit pas en formation (les "skirmishers"). Le tour de jeu est classique, façon WAB.

Par rapport à HC, la qualité perçue du bouquin est en retrait quand on le prend en main. Papier de moins bonne qualité, mise en page au look moins pro, photos d'amateurs de figurines pas toujours très bien peintes. Cette impression s'efface dés qu'on creuse un peu.

D'abord, CoE est un vrai bouquin de règles. Avec une approche aussi bien verticale qu'horizontale (les règles sont abordées selon la séquence de jeu, puis ensuite, par catégorie).
A côté, HC marque le pas.

Certes, le bouquin n'est pas exempt d'erreurs, ou de problèmes de mise en page. Mais je n'ai trouvé qu'un seul point qui soit resté ambigu (la mise au contact du max de figs est mal foutu dans plusieurs exemples). C'est parfois flou, mais on retrouve toujours facilement l'endroit où la règle précise est décrite (même si l'index est parfois déficient). Pour comparaison, dans HC, il faut redouter les endroits où des références sont faites sans numéros de page : les "as explained later" sont généralement suivis plus loin de "as described earlier", avec le point de règle en question qui doit vraisemblablement être resté dans le buffer clavier de l'auteur !

Les schémas explicatifs sont nombreux (avec des légendes parfois plus explicites que le texte de la règle). Les considérations hors règles sont présentées comme des citations du centurion Tartempion, et ne sont donc pas mélangées au texte comme dans HC. Les chapitres se referment par des conseils tactiques plus ou moins utiles.

Certains trucs me gênent un peu. Par exemple, les unités disrupted, de façon permanente ou pas, quitte à passer pour un efféminé grec qui passe ses journées à révâsser (dixit le centurion), je trouve que ça va demander un minimum de suivi. Les deux types de marqueurs suggérés ne suffiront sans doute pas.

Je redoute un peu la première partie, quand il faudra gérer les tests de moral et les fuites sur un champ de bataille un peu bordélique (quoique, j'ai dans l'idée que ça devrait moins se sentir que dans WAB). On risque de devoir piquer le nez pas mal dans le bouquin.

Question coût des armées, une rapide estimation de mes armées WAB (légèrement recomposées pour coller aux quelques différences de CoE) me ferait dire que le total en points croît globalement de 10 à 20%.

Il reste à voir ce que Rob Broom va nous sortir cet été.