09 mai 2010

Matt Smith Is Stuck. In 1961.

Avant tout, j'explique le titre du billet (qui est une référence à Blink). Le jeu "physique" du nouveau Docteur est totalement artificiel (voir son "déboîtement" d'épaule à côté de la mare aux canards dans le 1er épisode ou son "raccrochage" à la rampe d'escalier dans l'épisode d'hier, Vampires of Venice). On a l'impression d'être revenu à l'époque du 1er Docteur, pas du 11e. Ou, si vous préférez, aux séquences secouées (quand l'équipage valse d'un côté à l'autre en s'accrochant aux pupitres) dans l'USS Enterprise pour citer une autre série de SF sans doute bien plus connue par chez nous.

Je n'ai pas voulu réagir à chaud hier, parce que l'épisode était nettement meilleur que les deux précédents, et que je ne voulais pas avoir l'air de le démolir gratuitement. Je le répète donc : ce n'était pas du tout grand Doctor Who hier, mais on était loin du truc abominable de la semaine passée.

Néanmoins, histoire de donner raison à Terry Pratchett, on a encore eu une séquence "frappage de front, think, think, think, tirade de pseudo-explications débitées à toute vitesse" et puis aussi à une escalade de clocher périlleuse un peu déplacée.

La séquence de combat sensée être marrante tombait un peu à plat (splatstick comic ?), peut-être à cause d'une impression de déjà vu.
Le compagnon de la compagne (si vous me suivez) a encore l'air d'être le bouffon de l'histoire, et ça aussi, c'est du déjà vu.

Par contre, le preview pour la semaine prochaine nous promet un grand moment de bonheur, si l'épisode qu'il annonce lui est bien fidèle.

Evidemment, il y aura toujours ce tournevis sonique ridicule en forme de vaisseau judoon à l'envers et ce TARDIS extérieurement flambant neuf, et ça on devra continuer à faire avec.

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