Le week-end dernier, au Théâtre Universitaire Royal de Liège, j'ai assisté à une représentation de La souricière (The Mousetrap), d'Agatha Christie. La distribution était, pour autant que je sache, (majoritairement ?) constituée d'amateurs, membres d'un groupe d'improvisation, Les Fauves Qui Peut.
La pièce est célèbre pour être en représentation à Londres depuis plus de 65 ans sans interruption.
A la fin, on demande rituellement aux spectateurs de garder le secret et de ne pas révéler l'identité du meurtrier à ceux qui n'auraient pas vu la pièce. Wikipedia ne se gêne pas pour passer outre cette requête chère à Agatha Christie. Et il paraîtrait que les taximen londoniens qui ne reçoivent pas un pourboire suffisant au terme d'une course destinée à amener des gens au théâtre pour la représentation révéleraient le pot-aux-roses aux radins.
Il y avait un petit concours. A la fin du deuxième acte, nous étions invités à noter le nom du meurtrier sur un formulaire reçu à l'entrée. Un prix a ensuite été tiré au sort entre les quelques personnes qui ont réussi à démasquer l'auteur des faits.
Ce petit bonus, m'a amené à être très attentif à tout ce qui se passait, ce qui n'était pas forcément facile, l'action étant parfois dispersée sur la scène.
J'ai passé un excellent moment. Il y avait bien quelques petits défauts, mais rien de grave.
Notamment, la révélation finale est un rien fastidieuse, puisqu'on énonce un peu péniblement ce que tout le monde comprend facilement une fois que le voile est levé.
Si j'ai l'occasion de revoir cette troupe, je n'hésiterai sûrement pas. Et si j'ai l'occasion de voir la pièce à Londres, j'irai sans doute aussi. Et sans peur d'être spoilé par un chauffeur de taxi, puisque je suis déjà complice :-)
PS: Merci Daniel pour l'invitation :-)
Towton
Il y a 1 jour
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