Histoire de faire un peu de concurrence à l'ami Imaginos...
Je ne rêve en général que de trucs dans le présent, et s'il y a souvent des épisodes tordus qu'on pourrait qualifier de fantastiques (mais c'est le propre des rêves, n'est-ce pas ?), ce n'est jamais fantastique dans le sens "heroic fantasy".
Mais récemment, j'ai fait un rêve où j'envoyais un mail contenant une vidéo à l'une de mes collègues. Peu après, le téléphone sonne. Elle ne sait pas lire la vidéo. Arrivé dans son bureau (rien à voir avec le lieu réel, cependant), j'essaie de régler le problème. Je vous passe les détails, mais j'ai longtemps cherché avant de me rendre compte que la platine à partir de laquelle elle lisait le vinyle censé contenir la vidéo n'était pas branchée sur la chaîne que j'essayais de règler, mais sur l'autre, celle qui était dans le coin.
Et la nuit dernière, un truc qui démarre (le début est un peu flou, cependant) alors que je cherche à m'enfuir d'une ville médiévale qui est le siège d'une bataille. Je passe discrètement de cours en terrasses, et finis par arriver à un passage étroit d'où sortent une maître(sse ?) d'armes et son apprenti. Ils sont vêtus d'une façon qui n'est pas sans me rappeler les Krostons. Ils sont armés de tromblons et de grenades à mèches. La dame ordonne à son jeune (13-14 ans) apprenti de m'envoyer
ad patres. Suit une scène de grand guignol où le boulet de son tromblon (une petite dizaine de centimètres de diamètre quand même, pas mal pour une pétoire !) est projeté à peine à quelques mètres et arrive en roulant à mes pieds après quelques rebonds. Suivent quelques grenades qui n'ont pas beaucoup plus de succès. J'avance alors sur le gamin, et lui arrache son arsenal des mains. Son mentor se décide alors à passer à l'action, mais perd d'abord beaucoup de temps à traîter son compagnon d'incapable. J'ai donc le temps de l'attraper. Elle se débat, une lame sort du talon de sa botte qu'elle m'envoie en ruant. L'ayant vu, je coince au vol la lame sous mon propre talon (quels réflexes ce Vaken !) et la soulève d'un coup, ce qui a comme résultat de la déchausser (quelle force ce Vaken !). Le morveu en profite pour essayer de me neutraliser en traître, mais je l'ai vu, et tente de lui expliquer qu'il ferait mieux de retourner dans sa ferme, avec ses parents, plutôt que de suivre cette bonne femme. Et que même s'il arrivait à la sauver, il n'aurait sûrement droit à aucuns remerciements, mais à une bonne engueulade. Il fait mine de battre en retraite, mais je ne suis pas dupe.
J'embarque alors mon paquet sous le bras.
((ici, l'idée de fuir de la ville fait place à autre chose)) Je pénètre alors par une entrée dérobée dans mon repère, en m'assurant que le gamin ne me surveille pas. Une fois à l'intérieur, j'attache l'énervée et la débarrasse de la demi-douzaine de machins pointus qu'elle me mettrait certainement volontiers entre deux côtes. Et je mets en route la vidéo-surveillance. Comme je m'y attendais, l'apprenti est en train de chercher où j'ai bien pu passer avec mon colis. En voyant les images à l'écran, ma prisonnière m'accuse de sorcellerie. Et là, je me dis, qu'effectivement, toute technologie suffisamment avancée pourrait passer pour de la magie. J'essaie donc de lui expliquer que ce qu'elle voit est en fait "l'image d'une sorte de périscope projetée sur un verre dépoli". Ce qui n'a pas l'air de la convaincre des masses. Elle croit bon d'ajouter que je peux la torturer, qu'elle ne dira rien.
C'est à mon réveil, que je me suis dit que j'aurais dû la faire parler. Car, ça ne m'a pas frappé dans le feu de l'action, mais pourquoi diable ces deux-là en avaient-ils après moi ?