David McCallum est décédé de mort naturelle hier. Il avait 90 ans.
Photo Associated Press |
Ce blog se veut un endroit pour centraliser les rapports sur quelques-unes de mes activités en modélisme (figurines ou autres) et en jeux de stratégie. Ainsi que des avis sur des sujets en relation (ou non, selon l'humeur du moment).
Lanzerath Ridge est un wargame jeu de plateau à thème guerrier pour 1 joueur (un jeu solo, donc).
Il est publié par DVG (Dan Verssen Games) dans leur série Valiant Defense, mais c'est le premier jeu de la série auquel je joue.
Le thème est une escarmouche qui a eu lieu au tout début de la bataille des Ardennes (the battle of the bulge pour les anglophones), opposant 18 GI d'un peloton de reconnaissance à quelques centaines d'Allemands qui avaient été chargés de nettoyer le terrain pour permettre l'avancée sans interruption de la colonne de panzers Piper.
Il s'agit en fait d'un Tower Defense. On joue les Américains (nommés) qui doivent faire face à quatre vagues d'assaut d'Allemands génériques dans différents "couloirs" de progression.
Malgré la recherche historique visiblement approfondie qui a été menée, le jeu pourrait être qualifié d'abstrait. On pourrait substituer des nains et des orques aux belligérants décrits sans changer quoi que ce soit.
Le jeu est extrêmement simple en termes de règles si on le compare à un wargame normal. Il est également assez facile d'obtenir une victoire mineure quand on le compare à la plupart des wargames solos qui sont en général assez punitifs.
C'est gratifiant (même si avoir une victoire avec une marge plus importante est bien plus difficile).
On peut compter qu'une seule partie de découverte sera nécessaire avant d'arriver à un résultat positif.
En pratique, il y a un paquet de cartes différent pour chaque assaut, avec des tactiques différentes.
A chaque tour, on tire trois cartes pour l'Allemand, qui décrivent chacune un type de combattant, ainsi que le couloir (éventuellement aléatoire) où il se place.
Des cartes spéciales ajoutent un peu de piment. Une carte mitrailleuse (liée à un emplacement précis) installe l'arme en question si ce n'est pas déjà fait. Si c'est fait, elle est activée.
On comprendra donc qu'il peut être intéressant de dégager une mitrailleuse avant qu'elle ne commence à cracher. D'autant qu'elles restent en jeu d'une vague à l'autre.
Il y a aussi des tirs de mortier et autres joyeusetés.
A noter qu'il existe un bouquin "companion". Il est dispo gratuitement en PDF si vous ne voulez pas la version papier qui est une option payante.
PS:
Pour finir, on notera que cette bataille fait également l'objet des deux premiers scénarios du suppléments Paratroopers pour Combat Commander. Les deux se suivent pour une mini-campagne. Il est juste dommage que l'auteur ait placé Lanzerath en Allemagne. Problème récurrent dans CC, qui place également Gembloux en France, par exemple.
Pour info, il y a une boîte qui traduit en français Falling Sky de chez GMT (un jeu de la série COIN sur les révoltes dans la Gaule de César).
Cette boîte, c'est Asynchron.
Mais sur leur site, à la première arrivée sur la page du jeu, il est étiquetté à 125€ (pour une édition "late Ulule"). Si vous avez l'idée de naviguer ailleurs et d'y revenir ensuite, le jeu est alors étiquetté 25€ de plus. On peut reproduire le phénomène en changeant de navigateur, ou en effaçant les cookies pour le site en question.
Bref, si le jeu vous tente, attendez qu'il soit dispo chez votre revendeur favori en qui vous avez confiance ou boycottez carrément les escrocs et achetez l'original.
EDIT Août 2024 : Le jeu est maintenant en vente chez Philibert pour 90€.
J'ai découvert samedi dernier en me baladant dans les rayons BD d'une grande surface que le Lombard avait sorti Bruno Brazil de l'oubli.
Il y a déjà trois tomes des "Nouvelles aventures de Bruno Brazil" avec Philippe Aymond au dessin et Laurent-Frédéric Bollée au scénario.
Autant vous donner ma conclusion tout de suite : le commando Caïman ne méritait pas cette infamie :'(
D'abord, le dessin est très loin de valoir celui de Vance. Certains persos sont pour ainsi dire méconnaisssables. J'irais bien jusqu'à dire qu'à part le colonel L, ils sont tous ratés. Mention spéciale pour Maï.
Et ensuite, le scénario... C'est du grand n'importe quoi ! Dan Brown n'aurait pas fait mieux pire. On est dans la conspiration, le surnaturel, on ouvre plein de portes idiotes (pour n'en citer qu'une qui franchement ne spoile rien du tout : le fils caché de Brazil et de Visage *facepalm*) et on laisse plein de trous inexpliqués.
Pour vous faire un topo, le nouveau commando est composé de Brazil et Moralès (qui étaient les deux seuls encore actifs dans les dernières petites histoires), de Whip en chaise et du Nomade (que je n'ai jamais aimé et que j'aime encore moins maintenant) qui est là pour un an avec sa "jambe de bois" (dans Quitte ou double pour ALAK 6, on parlait de jambe artificielle, et dans la vraie vie, tout le monde parlerait de prothèse, mais bon), ce qui ne l'empêche pas de courir comme un lapin.
Les deux premiers volumes forment une histoire (Black Program) avec un mec aux pouvoirs surnaturels. Ca fait un retour inutile sur Commando Caïman. Et, pour le mauvais goût, le premier tome aurait pu s'intituler Le visage sans yeux (fnord!).
Le troisième bouquin (Terreur boréale à Eskimo Point) est dans le même genre, avec de la pseudo-science supposée créer des surhommes (ça m'a fait penser aux cargos du crépuscule de Gil Jourdan), un shaman aux pouvoirs psychiques inexpliqués, etc...
Les deux sont expressément datés en 77 (je suppose pour que le lecteur ne puisse pas penser que ça soit contemporain, au cas où...).
On peut voir quelques pages sur le site du Lombard.
Tout à la fin de la première époque de Brazil, il y avait eu quelques planches d'une nouvelle histoire (La chaîne rouge), puis ça s'était arrêté là. Rien de tout ceci ne fait suite à ce préambule.
Bref, ne pourrait-on laisser l'âme de ces pauvres personnages reposer en paix ?
Les fans de métal vont être déçus : ces figurines représentant des pochettes d'Iron Maiden sont vierges de fer. Et trop chères aussi. Je fais l'impasse.