31 mars 2012

Fureur Nordique

Commençons par le point positif.  Les dés Scots sont vraiment très beaux.


Pour ce qui est du supplément lui-même, j'ai été nettement moins épaté que pour le bouquin de base.

D'abord, c'est bourré de typos.  Ca fait nettement moins pro du coup, même si la présentation est toujours très bonne (mais bon, le look, c'est agréable, certes, mais c'est juste la cerise sur le gâteau).

Ensuite, bien qu'on nous assure que de nombreux tests assurent l'équilibre avec les factions du livre de base, je ne peux m'empêcher de penser qu'elles font un peu Gros Bill (ça sera à vérifier éventuellement en pratique).  Elles sont présentées comme des factions "pour joueurs expérimentés".  Mais contrairement au livre de base, on donne des indications sur les combos possibles.  Le joueur expérimenté avait-il besoin de ce guide du gros bleu à destination du Gros Bill ?

En résumé, on a cette fois :
  • les Anglo-Saxons, qui trouvent leur force dans des unités de plus de 10 figurines ;
  • les Bretons, spécialisés en tir et troupes montées ;
  • les Jomsvikings, qui introduisent la notion de colère (je dirais bien que c'est une sorte de fatigue à l'envers ; ce n'est pas exact, mais ça donne une idée du truc) ;
  • les Scots, de préférence armés de lances longues.
Les trois premières de ces factions partagent les dés déjà existants.  La quatrième utilise les jolis dés dans la photo ci-dessus.

Enfin, un scénario un peu particulier (avec des alliances variables) pour quatre joueurs. J'aurais bien aimé voir cette partie un peu plus étoffée.

18 pages de contenu effectif.  14€.

Non, je ne suis pas "furieux".  Du tout.  Mais un peu déçu, ça oui...

29 mars 2012

Un barbu, c'est un barbu...

Mais trois barbus, c'est des Vikings.

Après une première invasion, en voici deux autres.

D'abord, je viens de recevoir Fureur Nordique, le premier supplément pour Saga.
Avec notamment des Jomsvikings, qui introduisent un nouvel élément, la Colère (pourquoi pas "fureur nordique" ?  ça m'échappe un peu), qui peut croître en cours de partie (il y a des niveaux de 1 à 6 présents sur la carte d'activation).  Ne m'en demandez pas plus pour l'instant, j'ai pas encore lu.  Mais ça ne saurait tarder, et ça devrait aller vite, puisque le bouquin ne fait que 24 pages, couvertures comprises (et dont une de pub).  Ca me fera une petite pause dans ma lecture de W&C, qui n'avance guère (c'est pas la folle passion, il faut dire, mais je reviendrai là-dessus une fois que je l'aurai finie).

Ensuite, on attend, "incessamment sous peu", le supplément Dark Ages pour Clash of Empires.
Celui là, j'avoue, je l'attends impatiemment.

Bref, avec le printemps, la glace doit fondre au nord, je ne vois rien d'autre qui expliquerait cet arrivage de drakkars.

23 mars 2012

J'ai testé pour vous... Euh, non, pour moi ;)

L'Elise Club Racer (c'est une Lotus, si ça vous avait échappé).

Avec le "Comfort pack", il est vrai.  Ce pack remet à peu près tout ce qui avait été enlevé dans ce modèle pour gagner du poids : une batterie standard, la radio et ses HP (les aimants et les bobines, c'est lourd), la mousse d'insonorisation, les tapis de sol, le pose-pieds côté passager (indispensable !  par ailleurs, faites-moi plaisir, évitez d'exploiter le potentiel de cette bagnole avec un gosse à bord : trop petits, ils n'ont rien pour s'accrocher, et la force centrifuge, ça peut vite devenir dangereux pour un corps mal soutenu), et on a remis une suspension "standard".

En gros, équipée de la sorte, la différence avec une Elise "normale", c'est des sièges dépouillés, le bouton "mode sport", les jantes et peut-être la capote (pas pu voir, j'étais cheveux au vent).  Et les couleurs disponibles.  Ah oui, et le prix.  Encore qu'on se rapproche fort de celui d'une Elise 1.6 de base une fois tout ça remis en place.

Donc, on a des sièges qui sont recouverts d'une mousse ultra-fine, uniquement aux endroits stratégiques.  Déjà sur une Elise normale, les avis sont partagés.  Certains la disent confortable, d'autres pénible.  En ce qui me concerne, j'ai l'impression que les sièges ont été taillés sur mesure pour moi (taille moyenne, corpulence mince, jambes un peu courtes pour ma taille totale).  Je la trouve donc étonnamment confortable par rapport à ce à quoi on pourrait s'attendre.  Mais j'imagine bien que des gaillards avec une morphologie différente ont tous les problèmes du monde.  Il faut dire que le seul réglage du siège, c'est de coulisser d'avant en arrière.  Et donc, malgré le garnissage des sièges minimaliste, pas de souci pour moi (pas de longs trajets à mon actif, cependant).

Le mode "sport" ne m'a pas convaincu.  Je n'ai vu aucune différence avec le mode "normal".
NB: il faut dire que depuis, j'ai appris que ça met l'ESP en mode intermédiaire, au lieu d'influer sur les performances moteurs comme on me l'avait dit quand j'ai pris le volant de cette voiture.

Pour le reste, c'était mon premier contact avec la nouvelle génération d'Elise.  La boîte six vitesses est tout à fait correcte (malgré quelques "clonk-clonk" occasionnels qui n'influent pas sur le passage des rapports).  L'instrumentation digitale est illisible en plein soleil.  Tant qu'on est dans ce registre, les pare-soleil (ce n'est pas neuf) sont ridicules et inutiles.  Le petit volant Momo (sans direction assistée, rappelons-le) n'est dur que si on est vraiment à très basse vitesse.  Les commandes de phares sont mal placées.  Le repose-pied du conducteur est un peu juste à mon goût.  Le pédalier me convient bien.  Les clignoteurs n'ont pas de "clic-clac" associé (gestion électronique sans relais ?) : il faut regarder les loupiotes... qu'on ne voit pas au soleil, donc ;).  Les vitres sont électriques, les rétroviseurs manuels (sans tiges de rappel à l'intérieur, donc on fait comme au bon vieux temps).  Le compteur monte à 300, mais la bagnole fait 200 max.  Le moteur de 134 chevaux permet des accélérations bluffantes, mais le couple n'est pas au rendez-vous.  Ne comptez pas relancer de manière foudroyante à 2,000 tours en cinquième.  La voiture est discrète en ville si on reste dans une plage de régimes civilisée (elle se trahit quand on lâche les gaz pour se laisser aller dans une descente par exemple).  Par contre, le petit 1600 sait parfaitement rugir quand on monte vers la zone rouge du compte-tour (enfin, zone rouge virtuelle, car il n'y a pas de rouge du tout sur le cadran).  Le vent est bien présent dans l'habitacle quand on passe le 100 km/h (et on y est très vite !).

Sinon, autant tordre le cou à une autre idée reçue, tant que j'y suis : on entend souvent dire que la voiture communique tellement bien avec son conducteur qu'on peut savoir si la bestiole sur laquelle on vient de passer était un insecte ou une araignée car on a senti le nombre de pattes.  C'est évidemment exagéré, mais ça reflète une certaine réalité.  Ce que la plupart des gens s'imaginent en entendant ça, c'est que la suspension ne fait aucun cadeau à l'anatomie des occupants.  C'est faux.  Si la voiture communique ce genre d'info, c'est par le volant.  La colonne vertébrale ne sera pas réduite en poudre pour la cause.  Si on peut prendre la suspension en défaut, c'est sur un freinage très appuyé sur un revêtement de mauvaise qualité.  Dans ce cas, la voiture donne l'impression de sautiller de l'avant (c'est d'ailleurs un des rares cas où on n'a pas l'impression qu'elle est vissée sur la route).

Tant qu'on est sur le chapitre du freinage : ça freine très fort.  Il faut se méfier des gugusses qui essayent de vous coller au cul avec leur Audi (et il y en a...).  On n'arrête pas une bagnole de 1,800 kg comme une de 900 kg, bien équipée question freins, de surcroit.

L'accès à bord cause des problèmes à pas mal de monde, je n'ai pas de souci non plus de ce côté.  Les gens se compliquent souvent la vie.  Il suffit d'entrer comme dans une voiture normale, et de lever la deuxième gambette suffisamment haut pour passer le seuil de porte ensuite.  Pour sortir, il suffit de se soulever un peu en s'appuyant sur le dossier pour avoir le derrière plus haut que le seuil et on sort sans difficulté.  La hauteur d'assise nuit par contre à la visibilité de trois quarts avant (en tout cas à proximité de la voiture).  Pas à cause des montants de pare-brise, mais des ailes.

Le coffre, placé derrière le moteur, est juste assez grand pour ranger la capote.

C'est un joli jouet.  Père Noël, Saint-Nicolas, pensez à moi :-)

17 mars 2012

War & Conquest, premières impressions

J'ai reçu W&C.  Je ne l'ai pas encore lu.  Juste survolé.  Mais je peux déjà donner quelques impressions.

Tout d'abord, c'est une autre branche de WAB, comme CoE, et c'est donc à lui que je le comparerai  dans le futur (puisque HC est une règle "unités", du genre 10-15mm, mais présentée comme une règle 28mm). Et aussi, parce que j'ai fait l'impasse sur WAB 2.0.

Qualité perçue du livre : comme HC, c'est-à-dire meilleure que CoE.

J'ai déjà repéré un certain nombres de typos et de trucs bizarres, qui donnent l'impression que le bouquin n'a pas été relu.  Ou plus probablement, connaissant le côté bordélique/lunatique de Rob Broom, on a oublié de corriger les erreurs signalées par les relecteurs.

Dans les trucs bizarres, pour donner un exemple, le bouquin démarre un peu comme s'il était prévu pour le débutant total.  Arrivé dans la section sur les manoeuvres, on nous explique pour chacune d'entre elle, en quoi elle consiste (une définition), et comment on procède pour la réaliser (une règle de jeu).  Arrivé dans le  changement de formation (la plus compliquée, en somme), on ne dit même pas ce que c'est.  Plus fort, le résumé du premier chapitre résume... des trucs qui n'ont été dits nulle part !

La couverture avec son personnage "super-héroïque" faisait craindre le maintien des personnages hors-normes de WAB.  Cela a été démenti ici et là.  Mais dans la présentation, on retrouve un gaillard avec un profil genre "chef orque sur sanglier avec pique à cochons".  Donc, on n'y échappe pas totalement.

A noter que ce perso et d'autres exemples de profils sont présentés sous forme de persona (en analyse informatique ou en marketing, par exemple, c'est une personne fictive qui représente un groupe cible).  Je me suis dit que les listes d'armées seraient présentées sous cette forme, mais ce n'est pas le cas.

Enfin, en parlant de listes d'armées, c'est la première règle parmi celles venues du Royaume-Uni l'année passée qui n'utilise pas le couple EIR vs. barbares à la base.  De manière assez prévisible, les listes choisies représentent les préférences de Rob, et la gamme de figurines vendues par sa boîte.
Des listes "Early Imperial Roman" et "Warband armies" sont disponibles sur le groupe Yahoo! de la règle.

Bref, à suivre pour quand j'aurai un peu plus de temps libre.

09 mars 2012

Invasion Viking

Le dernier numéro en date de Wargames Soldiers & Strategy (le 59) est envahi de Vikings.  Chouette !

On y parle aussi de Saga.  Qui l'eut cru ?  même si la campagne présentée est plutôt prévue pour WAB.
Petite parenthèse pour dire qu'il y avait aussi un compte-rendu de partie Saga dans le Vae Victis n°102.

Et Guy Bowers présente War & Conquest (le jeu de Rob Broom).  Sa conclusion est qu'il pourrait bien préférer cette règle à WAB.  Sachant que c'est un grand défenseur de ce dernier (et aussi l'auteur du supplément Siege and Conquest), ce n'est pas rien.  Bref, il a réussi à me convaincre de me procurer W&C.  Ce n'était pourtant pas le moment, vu la faiblesse de l'Euro face à la Livre Sterling.  Tant pis, on ne vit qu'une fois...

Pas encore fini la lecture de la revue, même si ça fait un bout de temps qu'elle est arrivée, car mon emploi du temps est bien rempli pour le moment. Mais tout ce que j'ai lu jusque ici était vraiment pas mal.  Je vais donc poursuivre l'expérience, et laisser tomber Wargames Illustrated, dont l'offre de réabonnement vient d'arriver (me proposant pourtant cette fois 14 numéros au prix de 12, au lieu d'une boîte de figs dont je n'ai souvent que faire).

04 mars 2012

That Ain't a Shepherd

Histoire de finir de boucher les trous laissés dans Firefly/Serenity, je me suis procuré les trois albums regroupant les comics parus sur le sujet.
  1. Those Left Behind (en couverture souple représentant Inara et Mal).
  2. Better Days and Other Stories (couverture cartonnée, avec Kaylee, Inara et River).
  3. The Shepherd's Tale (couverture cartonnée, avec Derrial Book).



La qualité graphique est inégale (ne vous laissez pas leurrer par les couvertures).  Les personnages sont parfois bien représentés, parfois ils sont méconnaissables (Mal n'est dessiné qu'une seule fois de façon convaincante à mon humble avis).

Les deux premiers albums content principalement des histoires supplémentaires de l'équipage entier, qui se déroulent entre la fin de la série et le début du film.
Spoiler : Une exception est l'hommage rendu à Wash et qui se déroule forcément après le film.
(sélectionnez le texte pour y voir  plus clair si vous le voulez).

Le troisième album est entièrement consacré, comme son nom l'indique, à lever le voile sur l'histoire de Derrial Book.

Autant le dire tout de suite, le seul qui présente un intérêt est le dernier.  Le graphisme n'est sans doute pas le plus attrayant du lot, mais c'est le seul qui apporte quelque chose à l'histoire.

Les deux autres décrivent des aventures franchement superflues, constituées de resucées des épisodes de la série pour un bon paquet de dialogues.  Et certaines me semblent complètement dénaturer les personnages.  Bref, loin d'être indispensables...