The Cuckoo's
Calling est un roman policier de J.K. Rowling, écrit sous le
pseudonyme de Robert Galbraith.
"Cuckoo" est le surnom donné par certains de ses
amis à Lula, une superbe top-modèle qui gît sur le tarmac après avoir fait un
plongeon depuis son balcon au moment où on ouvre le livre. La police
conclut très rapidement à un suicide. Le frère de Lula, qui trouve que la
police a bâclé le travail, fait appel à Cormoran Strike, un détective privé,
pour rouvrir l'enquête. Strike est dans les dettes jusqu'au cou, et sort
d'une rupture au moment où arrive sa nouvelle secrétaire intérimaire, Robin (et
oui, Rowling donne des noms d'oiseau à ses personnages), qui, elle, vient juste
de se fiancer. On suit cet Hercule Poirot des temps modernes alors qu'il
se dépêtre dans ses problèmes personnels et qu'il avance dans son enquête au
fil des entretiens qu’il mène pour découvrir la vérité.
On est quelque
part entre le détective noir et le meurtre à l’anglaise, et c’est du bon.
En ce qui concerne le style d'écriture, on n'est pas très loin de A Casual Vacancy. Mais la comparaison s'arrête là. The Cuckoo's Calling est infiniment plus passionnant.
En cours de lecture, je me suis mis à redouter que Rowling ne zigouille son héros à la fin. J'avais trop envie qu'elle en fasse une série. Mon inquiétude n'était en rien fondée, puisque le bouquin se conclut sur ce qui semble être une mise en place pour une suite. Après vérification sur le blog de la dame, il est bien question d'une série et le deuxième serait déjà terminé.
Tant mieux, car il se pourrait bien que la notoriété de Cormoran Strike rejoigne celle de Hercule Poirot.
On y trouve également un plaisir qui nous est défendu dans les romans d'Agatha Christie. Strike ne tire pas trop de lapins de son chapeau lorsqu'il expose sa théorie finale. On peut donc tenter de résoudre l'enquête en même temps que lui. Encore que, bonne chance... On nous cache quand même des choses, et son intuition n'est pas celle du commun des mortels. Pour ma part, si je m'étais fait une bonne idée du modus operandi, je me suis trompé sur l'identité du coupable, et je n'avais aucune idée du mobile. Mais ça fait aussi partie du plaisir. Rien de pire que de lire un polar dont la conclusion est téléphonée cent pages avant la fin (exemple : "Les talons hauts rapprochent les filles du ciel", acheté pour son titre, qui n'était pas de l'auteur !).
Bref, un livre que je recommande chaudement. Eventuellement en français (à paraître en fin d'année) si votre anglais n'est pas au top, parce qu'il y a quand même un sacré vocabulaire.
En ce qui concerne le style d'écriture, on n'est pas très loin de A Casual Vacancy. Mais la comparaison s'arrête là. The Cuckoo's Calling est infiniment plus passionnant.
En cours de lecture, je me suis mis à redouter que Rowling ne zigouille son héros à la fin. J'avais trop envie qu'elle en fasse une série. Mon inquiétude n'était en rien fondée, puisque le bouquin se conclut sur ce qui semble être une mise en place pour une suite. Après vérification sur le blog de la dame, il est bien question d'une série et le deuxième serait déjà terminé.
Tant mieux, car il se pourrait bien que la notoriété de Cormoran Strike rejoigne celle de Hercule Poirot.
On y trouve également un plaisir qui nous est défendu dans les romans d'Agatha Christie. Strike ne tire pas trop de lapins de son chapeau lorsqu'il expose sa théorie finale. On peut donc tenter de résoudre l'enquête en même temps que lui. Encore que, bonne chance... On nous cache quand même des choses, et son intuition n'est pas celle du commun des mortels. Pour ma part, si je m'étais fait une bonne idée du modus operandi, je me suis trompé sur l'identité du coupable, et je n'avais aucune idée du mobile. Mais ça fait aussi partie du plaisir. Rien de pire que de lire un polar dont la conclusion est téléphonée cent pages avant la fin (exemple : "Les talons hauts rapprochent les filles du ciel", acheté pour son titre, qui n'était pas de l'auteur !).
Bref, un livre que je recommande chaudement. Eventuellement en français (à paraître en fin d'année) si votre anglais n'est pas au top, parce qu'il y a quand même un sacré vocabulaire.