27 juillet 2013

L'appel de Cormoran, l'espoir non déçu de Joanne

The Cuckoo's Calling est un roman policier de J.K. Rowling, écrit sous le pseudonyme de Robert Galbraith.

"Cuckoo" est le surnom donné par certains de ses amis à Lula, une superbe top-modèle qui gît sur le tarmac après avoir fait un plongeon depuis son balcon au moment où on ouvre le livre.  La police conclut très rapidement à un suicide.  Le frère de Lula, qui trouve que la police a bâclé le travail, fait appel à Cormoran Strike, un détective privé, pour rouvrir l'enquête.  Strike est dans les dettes jusqu'au cou, et sort d'une rupture au moment où arrive sa nouvelle secrétaire intérimaire, Robin (et oui, Rowling donne des noms d'oiseau à ses personnages), qui, elle, vient juste de se fiancer.  On suit cet Hercule Poirot des temps modernes alors qu'il se dépêtre dans ses problèmes personnels et qu'il avance dans son enquête au fil des entretiens qu’il mène pour découvrir la vérité.

On est quelque part entre le détective noir et le meurtre à l’anglaise, et c’est du bon.  

En ce qui concerne le style d'écriture, on n'est pas très loin de A Casual Vacancy.  Mais la comparaison s'arrête là.  The Cuckoo's Calling est infiniment plus passionnant.

En cours de lecture, je me suis mis à redouter que Rowling ne zigouille son héros à la fin.  J'avais trop envie qu'elle en fasse une série.  Mon inquiétude n'était en rien fondée,  puisque le bouquin se conclut sur ce qui semble être une mise en place pour une suite.  Après vérification sur le blog de la dame, il est bien question d'une série et le deuxième serait déjà terminé.

Tant mieux, car il se pourrait bien que la notoriété de Cormoran Strike rejoigne celle de Hercule Poirot.

On y trouve également un plaisir qui nous est défendu dans les romans d'Agatha Christie.  Strike ne tire pas trop de lapins de son chapeau lorsqu'il expose sa théorie finale.  On peut donc tenter de résoudre l'enquête en même temps que lui.  Encore que, bonne chance...  On nous cache quand même des choses, et son intuition n'est pas celle du commun des mortels.  Pour ma part, si je m'étais fait une bonne idée du modus operandi, je me suis trompé sur l'identité du coupable, et je n'avais aucune idée du mobile.  Mais ça fait aussi partie du plaisir.  Rien de pire que de lire un polar dont la conclusion est téléphonée cent pages avant la fin (exemple : "Les talons hauts rapprochent les filles du ciel", acheté pour son titre, qui n'était pas de l'auteur !).

Bref, un livre que je recommande chaudement.  Eventuellement en français (à paraître en fin d'année) si votre anglais n'est pas au top, parce qu'il y a quand même un sacré vocabulaire.

22 juillet 2013

Snail mail ?

Ce soir en rentrant du boulot, j'ai eu le plaisir de découvrir que le facteur m'avait déposé deux petites choses intéressantes, mais que je n'attendais pas vraiment, puisque leur arrivée ne m'avait pas été annoncée par email préalablement (ce à quoi je m'attendais, vous l'aurez compris).

La première de ces surprises, une boîte venue d'Espagne, est la contrepartie "physique" à ma participation au financement d'une scènette chez Scale 75 dont j'avais parlé précédemment.  C'était d'autant plus inattendu qu'outre une figurine, je devais recevoir une "illustration numérique". Que, logiquement, je pensais recevoir plus tôt que la figurine, mais qui n'est pas encore arrivée dans ma boîte aux lettres, électronique celle-là.

C'est ma première expérience avec cette marque, et elle me laisse une première impression très favorable.  La boîte, déjà, largement dimensionnée, qui fait que les éléments ne sont pas entassés les uns sur les autres.  La qualité de la fonderie ensuite, sans défauts apparents (ce qui n'est pas toujours le cas, même chez certaines marques très réputées).

Ensuite, il y avait Plato n°58, le magazine de jeux de plateaux, sur lequel j'ai fait l'impasse depuis la disparition de sa première incarnation papier (d'ailleurs, il n'est plus vendu en librairie, je pense) avec son goodie pour Keyflower.  Ils ont l'air d'avoir découvert l'écologie depuis, c'est très bien.  Je reviendrai sans doute dessus après l'avoir lu.

Néanmoins, je ne pouvais laisser passer cette petite définition extraite de leur "lexique ludique" :
Goodies : Carottes absolues, les goodies à tirage limité permettent à eux seuls de justifier n'importe quel déplacement ou achat. || "Mais voyons, chérie, c'était le seul moyen d'avoir l'aide de jeu en série limitée sur carton épais !"

Et le meeple gris, aussi ;-)
Bouh !

19 juillet 2013

We're still flying. That's not much.

Il va bientôt y avoir un jeu vidéo sur Firefly. Mais comme ça a l'air d'être un "social role-playing game" pour smartphones et tablettes, je redoute une calamiteuse idiotie facebookienne.

A suivre...

 

Et merci Fab' pour le tuyau ;-)
Il ne te reste plus qu'à visionner la série :-D

08 juillet 2013

Y fait soif...






En parlant de Lou...


Et, en parlant des Hollywood Bananas (Not Safe For Work)...

06 juillet 2013

Ca me laisse de glace

The sky above the port was the color of television, tuned to a dead channel.
William Gibson - Neuromancer

Depuis, on 1 est passé à la télé numérique, qui ne connait plus le bruit blanc.  Case n'a jamais vendu ses trois mégas de RAM. Qui en voudrait encore ?  Gibson et Williams sont passés à autre chose depuis longtemps.

Mais Edge nous ressort un jeu sur un aspect particulier d'un courant littéraire passé de mode, en tout cas sous cette forme. 
Quelle que soit la qualité du jeu en question, je trouve ça un peu bizarre.  Car, en effet, le monde a changé depuis que Richard Garfield a pondu la version originale de ce jeu dans les années 90.



1 Enfin, bon, pas moi ;-)

01 juillet 2013

Gasp ! Pub !

Si vous êtes fan de Keyflower, vous serez peut-être intéressé de savoir que le numéro 58 de Plato, avec son goodie Keyflower, est en prévente sur le site du magazine.

A l'heure où j'écris ceci, la page en question indique qu'il s'agit d'un bonus pour Key Largo, mais il s'agit bien entendu d'une vilaine coquille.

Si vous en doutez, la règle de cette mini-extension est disponible en jpeg (en anglais) sur gamesalute.com, qui en propose un kickstarter pour les US.


A noter aussi, qu'une extension plus sérieuse a été confirmée par  Richard Breese (un des deux auteurs) sur BoardgameGeek :
The full expansion Keyflower – the Farmers will be available at the Essen Spiel in October 2013. In Keyflower – the Farmers, players develop the agricultural side of their economy by acquiring new farm buildings, growing wheat and collecting and breeding farm animals (cows, pigs and sheep). Animals are kept in the fields created by the layout of the roads, adding a new dimension and considerations to the base game. Points can now be scored through the acquisition and breeding of the animals, harvesting the wheat and from the layout of the fields. Once you start playing with the animals in the fields you’ll wonder how you ever managed without them!

Ce qui ressemble furieusement à Agricola ! Bref, pour celle-là, j'attendrai de voir (comprenons-nous, j'aime bien Agricola aussi, mais ça risque de dénaturer complètement le jeu).