30 juin 2012

Against the Odds 35

ATO 35 - Boudicca the Warrior Queen
Lorsque j'ai laissé tomber Vae Victis, je pensais prendre un abonnement à une autre revue du même genre.  Against the Odds était parmi les candidats.  Je ne l'ai jamais pris, car je trouvais le prix franchement élevé.  Et puis, le numéro 35 a été annoncé.  Son thème était la révolte de Boudicca et des Iceni contre l'occupant romain.  Comme c'est un sujet qui m'intéresse, je me suis dit que c'était l'occasion de tester.

Et donc, j'ai reçu la bête.  D'abord, c'est dans une fine boîte en plastique.  Le wargame inclus a des pions cartonnés.  Il y a des dés.  Bref, à part une bonne boîte cartonnée, on est devant un vrai wargame, et pas un truc à monter et à couper comme dans VV.  Dommage que la règle et la revue ne soient pas dans des livrets séparés.

Le sommaire est un peu varié, mais pas mal d'articles tournent autour du thème, de près ou de loin.  La révolte de Boudicca, bien sûr.  Les révoltes contre les Romains en général.  L'occupation de la Grande-Bretagne par les Romains, depuis le premier trip de Jules jusqu'à leur départ définitif.  Un article sur la mystérieuse légion IX, qui contient aussi une description de l'équipement du légionnaire (bien que ça soit limité au haut empire).
Le texte est généralement clair, abordable et intéressant.  Quand on connait bien la période, ça peut parfois paraître un peu trop généraliste, mais sinon, ça me paraît plutôt bien équilibré.

Le jeu en lui-même est une réédition d'un jeu de Richard Berg publié chez West End Games : Druid.  La carte est superbe.  Les pions sont très bien.  Les cartes à jouer ne sont pas illustrées, et donc, font un peu moches (et vides) par rapport au restant, c'est dommage.  La règle, qui est disponible en PDF sur le site, n'est pas exempte de quelques incohérences.  Je n'y ai pas joué, donc je ne peux rien en dire de plus.

La couverture est tirée d'une série de photos d'un certain Chonastock.  La photo est sympa, même si la demoiselle fait un peu jeune pour le personnage qu'elle est supposée représenter.

Pacifique ? C'est vite dit...

The Japanese Navy is a different story—they know what they are doing. They have Yamamoto. They have torpedoes that actually explode when they strike their targets, in stark contrast to the American models which do nothing but scratch the paint of the Japanese ships and then sink apologetically.
Neal Stephenson - Cryptonomicon

Je me suis rendu compte il y a quelques semaines qu'une extension pour Silent War, jeu évoqué en  ces lieux il y a quelques années, était disponible : IJN, Imperial Japanese Navy.

Pour rappel, Silent War est un jeu solo où le joueur manipule des sous-marins US lors de la guerre du Pacifique durant la seconde guerre mondiale.  Le jeu est parfois frustrant (pas de rencontre lors des patrouilles, ou bien torpilles inefficaces au début du conflit, comme le reflète la citation ci-dessus), parfois répétitif, mais il ne manque pas de charme.

IJN ne corrige pas ces problèmes, qui sont en fait le reflet de la réalité historique.

Ce qu'il apporte, c'est d'abord une précision qui n'existait pas avant concernant les cibles.  Dans le jeu de base, à part les navires les plus emblématiques, on n'a affaire qu'à des "génériques".  Avec IJN, les navires ennemis sont nommés.  Cela est fait en transformant la "pêche" des convois rencontrés en un niveau d'indirection qui indique dans quelle pile on va puiser les navires nommés ensuite.  On conserve donc les probabilités du jeu de base, et on obtient un résultat moins "impersonnel" (à défaut d'un terme plus approprié) dans la composition finale du convoi.  Le seul problème que je vois avec ça, c'est qu'un navire nommé peut apparaître à plusieurs endroits différents en très peu de temps.

Quelques règles accompagnent évidemment cet ajout.  Quand un "nommé" est coulé, il est retiré pour de bon de la partie.  Quand il est endommagé, il disparaît pour un certain nombre de tours, le temps d'être remis en état.  Des règles optionnelles permettent d'affiner cette durée.  Par exemple, si le joueur a bien mis à mal la capacité de transport de matières premières de l'ennemi, les temps de réparations augmentent.

Enfin, des règles introduites dans Steel Wolves, la version "Atlantique" du jeu, ont été ajoutées ici, de même que quelques règles supplémentaires, pas très nombreuses.

En bref, pour une petite vingtaine d'euros, on a deux planches de pions, un petit livret de règles, et une aide de jeu qui remplace sa petite soeur de la boîte de base.  Ca mène l'addition totale à un beau paquet.  Mais si vous avez acheté le jeu à sa sortie, c'est l'occasion de le ramener sur la table.
Sinon, c'est bon à savoir, le jeu de base coûte 25€ de moins aujourd'hui qu'à sa sortie.

29 juin 2012

Les jolies colonies de vacances

WSS 61 - Building European empires abroad
Le dernier Wargames, Soldiers & Strategy, numéroté 61, a pour thème les guerres coloniales.  Pas trop ma cup of tea, mais il y a néanmoins des choses intéressantes, avec une première (en tout cas, c'est la première que je vois) adaptation du système SAGA.  Cette règle va-t-elle devenir un autre jeu "template", comme l'a été le Seigneur des Anneaux en son temps ?

Il y a une interview de l'auteur de la première nouvelle règle chez Osprey, Dux Bellorum, qui a pour thème le, euh...  arthurien historique.  Ca pourrait être intéressant (elle met l'accent sur le leadership, paraît-il) mais c'est une règle qui se joue à l'unité plutôt qu'à la figurine.  Pas trop mon truc.  Et l'auteur avoue d'ailleurs qu'il joue de préférence en 15mm.
Il y a quelques options pour prendre des libertés avec l'histoire pour ceux qui voudraient jouer plutôt façon Bernard Cornwell, auteur d'une célèbre Warlord Chronicles Trilogy que j'ai déjà évoquée précédemment.  Dommage pour les illustrations Osprey, mais j'en resterai à mon Age of Arthur pour WAB.

Un autre article sympa est celui sur "la guerre de Troie en 90 min", avec interventions divines, etc...
Un jeu dont les auteurs étaient aussi partis sur l'idée d'une adaptation de SAGA, mais qui sont finalement partis dans une autre direction.  Matos à photocopier dans la revue (tout comme les plateaux de l'adaptation SAGA citée précédemment).

Une comparaison de règles WWII (Flames of War, Kampfgruppe Normandy et I ain't been shot mom!).  Sachant que le deuxième a disparu corps et âme avec Warhammer Historical, ça réduit le choix.  En ce qui me concerne, pour ce conflit, je trouve que rien ne vaut un bon vieux wargame où on pousse des bouts de carton sur une grille hexagonale.  Mais chacun son truc.

Pas mal de trucs sur le 15mm en général.

Et, enfin, des critiques rapides, entre autres, de Fureur Nordique pour SAGA et Dark Ages pour CoE.

Examen en statistiques

Il y a un peu plus d'un an, j'avais laissé un billet qui parlait des stats de ce blog.

Pas grand chose n'a changé (enfin, si, la fréquentation est nettement en hausse, merci à vous), mais un de mes messages récent vient de chambouler la hiérarchie des recherches qui amènent ici.

Le grand favori, et de loin, bien que je ne m'explique toujours pas trop pourquoi, reste le pilotage de planeurs radio-commandés, et à la simulation informatique de cette activité (que je ne pratique plus depuis un bout de temps, même s'il m'arrive encore de lorgner sur un park-flyer de temps en temps).

Ensuite, on a les recherches autour de "Bataille pour MacRagge", visiblement aidées par le bon ranking que Google donne dans les images à ma figurine du lieutenant Machin, échoué sur cette planète.

Pas loin derrière, il y a "Geralt de Riv" et cie, qui me ramènent du monde.

La grande nouveauté, quand même encore en retrait derrière tout ça, c'est... un mot tout bête : Krostons !  Et là, je suis carrément le cul par terre !

On signalera aussi que Delphine Agnello, m'aura ramené un visiteur.  Comme quoi, je devrais sans doute parler un peu plus des VIP ;-)

Et bien sûr, ce texte va sans doute piper un peu plus le succès de ces recherches.  Damned !

24 juin 2012

Salon AMC, le reportage photo

Tout est dans le titre, les photos sont par là, et ne sont pas de moi.
Bonne visite virtuelle de l'expo.

23 juin 2012

Salon AMC vite fait

Vite fait, le billet.  Mais aussi le salon, qui m'a l'air méchamment en perte de vitesse :'(

Le chapiteau dans la cour cette année a pourtant l'avantage de donner un éclairage général et diffus qui convient très bien aux pièces des clubs exposants.  Il s'y trouvait justement le stand des Fêlés de Ransart, et comme Delphine Agnello était disponible, j'en ai profité pour lui toucher un mot de la lumière dans leur propre salle de concours, sur laquelle je râle chaque année ;-).  C'était pour ainsi dire le seul club à présenter de la figurine (ils devraient amener plus de pièces, à mon avis).  Il y avait dans une autre salle  un gars qui avait également quelques très belles pièces, dont un buste de chevalier templier Young Miniatures (celui qui ressemble à Sean Connery) superbe.

Bref, si vous êtes dans le coin, allez faire une petite visite à l'IPES de Huy, ça fera plaisir aux membres organisateurs.  Et si vous êtes plutôt fana de maquettes, vous y trouverez certainement votre compte.

Ca me fait néanmoins un peu peur pour la suite, car, si le salon diminue, les vendeurs (déjà moins nombreux cette année) et les exposants ne viendront plus, ce qui ne fera qu'amplifier le problème.

Bref, j'ai un peu l'impression de tirer sur l'ambulance, et ça ne me fait pas plaisir :-(

15 juin 2012

Vraiment hors-concours...

Un peu de pub.  Samedi 23 juin, c'est le retour de l'expo du Amay Modèles Club.

Toujours avec sa bourse d'échange, mais il a perdu son concours (qui avait dû être annulé la dernière fois faute de combattants).  C'est vraiment dommage :-(

Comme d'habitude, c'est à l'IPES de Huy.


Agrandir le plan
Expo AMC à Huy, samedi 23/06/12 de 9h à 17h


Onirique quand c'est drôle

Histoire de faire un peu de concurrence à l'ami Imaginos...

Je ne rêve en général que de trucs dans le présent, et s'il y a souvent des épisodes tordus qu'on pourrait qualifier de fantastiques (mais c'est le propre des rêves, n'est-ce pas ?), ce n'est jamais fantastique dans le sens "heroic fantasy".

Mais récemment, j'ai fait un rêve où j'envoyais un mail contenant une vidéo à l'une de mes collègues.  Peu après, le téléphone sonne.  Elle ne sait pas lire la vidéo.  Arrivé dans son bureau (rien à voir avec le lieu réel, cependant), j'essaie de régler le problème.  Je vous passe les détails, mais j'ai longtemps cherché avant de me rendre compte que la platine à partir de laquelle elle lisait le vinyle censé contenir la vidéo n'était pas branchée sur la chaîne que j'essayais de règler, mais sur l'autre, celle qui était dans le coin.

Et la nuit dernière, un truc qui démarre (le début est un peu flou, cependant) alors que je cherche à m'enfuir d'une ville médiévale qui est le siège d'une bataille.  Je passe discrètement de cours en terrasses, et finis par arriver à un passage étroit d'où sortent une maître(sse ?) d'armes et son apprenti.  Ils sont vêtus d'une façon qui n'est pas sans me rappeler les Krostons.  Ils sont armés de tromblons et de grenades à mèches.  La dame ordonne à son jeune (13-14 ans) apprenti de m'envoyer ad patres.  Suit une scène de grand guignol où le boulet de son tromblon (une petite dizaine de centimètres de diamètre quand même, pas mal pour une pétoire !) est projeté à peine à quelques mètres et arrive en roulant à mes pieds après quelques rebonds.  Suivent quelques grenades qui n'ont pas beaucoup plus de succès.  J'avance alors sur le gamin, et lui arrache son arsenal des mains.  Son mentor se décide alors à passer à l'action, mais perd d'abord beaucoup de temps à traîter son compagnon d'incapable.  J'ai donc le temps de l'attraper.  Elle se débat, une lame sort du talon de sa botte qu'elle m'envoie en ruant.  L'ayant vu, je coince au vol la lame sous mon propre talon (quels réflexes ce Vaken !) et la soulève d'un coup, ce qui a comme résultat de la déchausser (quelle force ce Vaken !).  Le morveu en profite pour essayer de me neutraliser en traître, mais je l'ai vu, et tente de lui expliquer qu'il ferait mieux de retourner dans sa ferme, avec ses parents, plutôt que de suivre cette bonne femme.  Et que même s'il arrivait à la sauver, il n'aurait sûrement droit à aucuns remerciements, mais à une bonne engueulade.  Il fait mine de battre en retraite, mais je ne suis pas dupe.
J'embarque alors mon paquet sous le bras.  ((ici, l'idée de fuir de la ville fait place à autre chose)) Je pénètre alors par une entrée dérobée dans mon repère, en m'assurant que le gamin ne me surveille pas.  Une fois à l'intérieur, j'attache l'énervée et la débarrasse de la demi-douzaine de machins pointus qu'elle me mettrait certainement volontiers entre deux côtes.  Et je mets en route la vidéo-surveillance.  Comme je m'y attendais, l'apprenti est en train de chercher où j'ai bien pu passer avec mon colis.  En voyant les images à l'écran, ma prisonnière m'accuse de sorcellerie.  Et là, je me dis, qu'effectivement, toute technologie suffisamment avancée pourrait passer pour de la magie.  J'essaie donc de lui expliquer que ce qu'elle voit est en fait "l'image d'une sorte de périscope projetée sur un verre dépoli".  Ce qui n'a pas l'air de la convaincre des masses.  Elle croit bon d'ajouter que je peux la torturer, qu'elle ne dira rien.

C'est à mon réveil, que je me suis dit que j'aurais dû la faire parler.  Car, ça ne m'a pas frappé dans le feu de l'action, mais pourquoi diable ces deux-là en avaient-ils après moi ?