22 septembre 2012

Re-Awakening

Un flash de mémoire vient de me ramener le souvenir de deux autres de mes rêves de cette nuit.

Le premier se passe pendant la guerre 40, et il s'agissait pour un petit groupe dont je faisais partie de prendre le contrôle d'une grue placée en haut d'une falaise et tenue par des Allemands afin de descendre une caisse en bas de la falaise.  A part la sentinelle assommée, je ne pense pas qu'il y ait eu la moindre violence.

Le deuxième commence par une sorte d'Odyssée ou de "donjon" dans une série de grottes.  Je penche plus pour l'Odyssée, car on est plutôt dans le cadre de l'antiquité.  Quand ma compagne et moi trouvons la sortie, nous débouchons hors d'une cave dans une rue.  En remontant la ruelle latérale d'une maison médiévale à colombages qui s'avère être un pub, je dis "nous approchons d'Oxford".  On entre.  C'est bondé.  Avec notamment tous mes potes passés et présents qui sont heureux de me revoir, car "ça fait deux ans qu'on ne t'a plus vu !" (allo, le psy ?).  En faisant le tour de l'établissement, je descends, seul, l'escalier intérieur menant au sous-sol, et je me retrouve à l'extérieur, sur une petite place, cette fois en plein moyen-âge.

Broken Dream

Contrairement à mon habitude (sauf en cas de changement d'heure), c'est le radio-réveil plutôt que mon horloge biologique qui m'a réveillé ce matin.  Interrompant brusquement le rêve en cours.

A ce moment-là, je me souvenais encore en avoir fait plusieurs, assez orientés "film".  Tout s'est évaporé depuis, sauf la fin du dernier.

Je ne sais plus trop les détails du début, c'est noyé dans le flou.  Je sais que nous étions trois agents que je qualifierais de "fédéraux", à la poursuite de deux suspects (un homme et une femme) qui nous avaient échappé de justesse à plusieurs reprises.  Mes deux coéquipiers étaient une femme blonde et un grand métis fringué comme s'il sortait tout droit d'un épisode de Starsky et Hutch.  Mon souvenir recommence à devenir précis au moment où nous sortons d'un appartement où nous avons interrogé une famille pour obtenir des informations dans notre enquête.  Nous nous remettons en route pour nous arrêter un peu plus loin, où une fausse poubelle en plastique nous attend sur le trottoir.  A l'intérieur, il y a un connecteur USB où je pluggue un stick mémoire qui va également me donner des infos.  Lorsque nous remontons en voiture, mon coéquipier monte devant à droite, en mettant les pieds sur le tableau de bord, je monte devant à gauche pour brancher le stick.  La fille, qui est derrière moi, conduit.

On est en train de décider de la façon de poursuivre notre enquête lorsque une voiture nous dépasse.  Les deux canailles que nous poursuivons sont à bord.  Nous les prenons en chasse jusqu'à une sorte de club où ils pénètrent.  La fille et moi entrons derrière eux pour procéder à leur arrestation (mon autre coéquipier a disparu à ce moment-là).  Directement, je m'aperçois que quelque chose cloche.  Leur visage sont ressemblants, mais pas ceux de nos suspects.  La fille porte des lunettes qui ne sont pas les bonnes.  On n'a pas le temps de vérifier, le personnel s'interpose.  Nous déclarons notre qualité d'agents.  On nous demande nos cartes.  Nous les produisons.  Une fille vérifie la mienne et me la rend en me disant que "le sexe ne correspond pas à la date de naissance".  Je la lui arrache des mains, incrédule.  La carte -manuscrite !- est de mon écriture, mais ce n'est pas moi qui ai écrit ça.  Les informations sont totalement farfelues.  On dirait plutôt la fiche que vous aurait demandée une astrologue pour faire votre thème astral qu'une carte officielle de représentant de l'ordre.  Bref, le chef de la sécurité débarque, nous demande nos armes.  Je sors la mienne, dégage le chargeur, le lui tend et rengaine l'arme.  Il me dit un truc du genre "qu'est-ce qui me prouve qu'il ne reste pas une balle dans la chambre ?".  Je ressors le pétard, tire la culasse en arrière, prouvant qu'aucune douille n'était engagée, la remet en place, rempoche le flingue.  Et le réveil sonne.

20 septembre 2012

Exteerrminaaate.... Wallet !!

La BBC met en vente des répliques à l'échelle 1:1 de Daleks de différentes "époques".
Le prix est...  d'une autre planète.

19 septembre 2012

Déception à l'horizon

A la Saint-Nicolas 2010, j'écrivais :

Mais vraiment, il faut que Moffat se reprenne, et fasse quelque chose d'original. Recycler les trucs qui ont bien marché, on ne peut pas faire ça éternellement.

Et voilà que je viens de voir qu'on nous annonce pour la prochaine saison de Doctor Who un épisode The Angels Take Manhattan.  Merde.  En plus du côté "recyclage déplorable de la bonne idée pour un one-shot qui fait flop en série", voilà qu'on semble bien parti pour aller se fourrer aux States comme Torchwood.  C'est quoi le problème avec Londres et Cardiff ?  (ou les Breacon Beacons si, vraiment, vous n'aimez pas les villes ?)

18 septembre 2012

Rencontre du troisième sexe

Ben oui, pas du troisième type, forcément.  Y'a un mec, une fille et le troisième, c'est l'alien.

Bref, qu'est-ce qu'ils fument chez Google/YouTube ?


Je viens donc de créer un "canal" YouTube pour "broadcaster myself".  Juste pour mettre une bête vidéo prise dans une démo de jeu vidéo, en fait.  Et, le moins qu'on puisse dire, c'est que leur paramétrage m'a bien fait rire.

Sinon, vu qu'on va me poser la question, le jeu, c'est RaceRoom Experience, une simulation de course automobile, sur laquelle je n'ai pas beaucoup d'infos jusque là.  Rien de révolutionnaire, je pense.  Le fait de n'avoir qu'une voiture et un circuit disponibles dans la démo permet au moins de ne pas se disperser.

Et je vous file la vidéo (Paf le mur !), comme ça, vous verrez que je ne suis ni le prochain Senna, ni le prochain Spielberg.




Edit: Pour Imaginos, une autre, avec le son (et sans le mur ;-) )

03 septembre 2012

Touche pas à mon Kindle

J'ai acheté un Kindle Touch.  Ca fait un bon mois que je l'utilise, et j'en suis super content.

Ok, c'était le résumé.  Le reste n'est que du bla-bla.  Si ça ne vous intéresse pas, vous pouvez en rester là :)

Ceux qui me connaissent savent que je hais les écrans tactiles.  Aller mettre ses gros doigts sur un écran souvent brillant, c'est du délire.  C'est forcément dégueulasse très vite.  J'ai dû récemment développer un SCADA tactile, et mes collègues qui me considèrent souvent comme un intégriste rétrograde ont bien dû avouer très vite que mes râleries sur le principe de base étaient fondées : l'écran "géant" tactile sur lequel tourne le bazar s'est vite retrouvé avec des îlots de gras sur les zones d'intéraction prévues.  Un smartphone ?  M'en parlez pas.  Une tablette ?  C'est un truc inutile pour gros fade désireux de surfer sur son sofa.  Déjà, je n'ai jamais compris qu'on fasse des téléphones portables avec le clavier et l'écran du côté où on va coller son oreille bien grasse.  Pourquoi les fabricants ne foutent-ils pas ça du côté "propre" ?  Ca me dépasse totalement.

Bref.  Je hais les écrans tactiles.  Pourquoi ai-je donc choisi de prendre un Kindle Touch plutôt qu'un (terminologie inventée) Kindle Keyboard ou un Kindle Joystick ?  Parce que la version avec clavier est une ancienne génération.  Parce que je ne me voyais pas taper des trucs avec le joystick/pad.  Et croyez-moi, quand il faut encoder le mot de passe du WiFi chez les gens paranos (chez moi, par exemple), avoir un clavier, même virtuel, ça aide.  Ce qui me permet de surmonter ma haine, c'est que l'écran est mat.  A moins de vraiment le vouloir, on ne s'aperçoit pas -trop- que l'écran est plein de traces.  Ca ne m'empêche pas de le nettoyer régulièrement.

Vous allez me dire, OK, mais je ne pige même pas pourquoi tu as acheté un Kindle.  Tu es plutôt le genre de mec qui préfère les "vrais" bouquins.  Ouais, c'est vrai.  En même temps, madame me dit depuis plus de dix ans que les plafonds vont tomber sous le poids.  Qu'elle ait raison ou non, j'en suis au point où je n'ai plus de place.  Du tout.  Avoir tous mes futurs bouquins dans un seul truc du format d'un bloc-notes, ça va me solutionner ça.

C'était l'argument au départ.

Mais il y en a d'autres.  Le bouquin qu'on a laissé ouvert à l'envers (oui, je sais, sacrilège, mais bon, des fois, y'a des urgences) et qui se referme en vous perdant la page, c'est fini.  La paresse de sortir son dico quand on tombe sur un mot de vocabulaire qu'on ne pige pas (surtout quand, comme moi, on lit énormément en VO), c'est fini.  Il suffit de mettre son gros doigt sur le mot qui coince, et en plus d'une nouvelle trace grasse, on a une fenêtre pop-up qui affiche presque instantanément l'entrée correspondante dans le dico de la bonne langue.  La fatigue dans les mains à cause d'un bouquin trop lourd ?  Connais plus.  On peut dés le départ puiser dans une fantastique collection de bouquins gratuits, comme la plupart des grands classiques, qui sont dans le domaine public.

C'est du moins la théorie.  Le dico, parfois, il ne trouve rien, ou il est décalé (il vous affiche la définition du troisième mot après celui que vous avez sélectionné, par exemple).  Parfois, on dérape sur la surface tactile, tournant d'un coup quelques centaines de pages, et c'est justement là que la fonction "retour" va bugguer. L'interface n'est pas toujours conviviale pour un intégriste rétrograde qui n'a jamais goûté aux "joies" du smartphone.  Enfin, les grands classiques passés à l'OCR n'ont pas tous été relus (c'est d'ailleurs parfois le cas pour certains qui sont payants) et on a des anomalies dans le texte.  Bref, ce n'est pas toujours rose. 

Mais, on se console vite fait, car le confort de lecture dont se vante Amazon est bien réel.  L'écran n'émet absolument aucune lumière.  Ca ne fatigue pas les yeux du tout.  Comme un vrai bouquin, pas question de lire dans le noir.  Comme déjà signalé, l'écran est presque totalement mat.  Rares (je n'ose pas dire "inexistants", mais je devrais sans doute) sont les reflets gênants.

Reste cette politique commerciale incompréhensible, où un Belge (ou un Luxembourgeois, ou un Suisse -il paraît d'ailleurs que c'est pire pour les Suisses-, etc...) peut s'acheter des bouquins sur amazon.fr, mais pas l'appareil.  Il faut ruser.  Du genre, profiter de ses vacances, ou se le faire livrer dans un point Kiala frontalier et se taper la route pour aller le chercher.  Il y a parfois aussi des incohérences dans les prix des bouquins, mais ça semble se résoudre petit à petit (il faut sans doute un peu de temps aux éditeurs pour s'y faire).

Je n'ai pas essayé les fonctionnalité annexes dont je n'ai rien à f...  C'est un livre, ce n'est pas une tablette.  D'ailleurs, la technologie de l'écran ne permet pas des animations (de défilement, par exemple) comme on retrouve sur ces engins.  En revanche, cet écran ne consomme que lorsque il modifie le contenu affiché.  Bref, la batterie dure longtemps (évidemment, vu l'usage que j'en fais, je suis nettement en-dessous des chiffres annoncés par Amazon, qui se base sur une utilisation d'une demi-heure par jour).

Sur quatre du R&D dans le bureau, on est trois à en avoir acheté un (le quatrième n'était pas convaincu par l'idée d'un écran de 800x600 en 16 niveaux de gris).  Et les deux autres sont aussi enchantés que moi.

02 septembre 2012

Dux contre Dux

Pour les distraits comme moi qui auraient allègrement mélangé les deux news, il y a deux nouvelles règles pour le contexte "Age of Arthur" :